vendredi 30 octobre 2009

La bonne idée du goûter

Deux "grands" malades (une bronchite asthmatiforme, une trachéite) en consultation chez le médecin,
+
un petit qui fait le clown pendant une heure à la mairie (c'est long de faire faire 2 passeports antropométriques par quelqu'un qui tape à l'ordi avec un doigt en vérifiant que chaque lettre apparaît bien à l'écran...) et fait beaucoup rire le moyen qui s'ennuie et sourire tous les adultes,
(je ne vous avais pas dit que nous allions passer Noël au Maroc cette année? :oP)
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une maman qui est sorti hier soir en tête à tête au resto avec super cop' (et qui a détapissé la chambre du petit toute la semaine), qui est ensuquée, et a lâchement profité de l'état des aînés et de l'âge du petit pour coller tout le monde, elle y compris, à la sieste!
(trop dur les vacances... + bon sang je suis une vieille croûte, c'est déplorable, ma cop' elle connaît tout les lieux hype de la ville rose et moi je suis la mère de famille nombreuse trop accaparée pour sortir, pas croûtonne, mais qui est paumée en ville passé 21h! pff, pitoyable. Je refuse d'être l'incarnation de Caroline Ingals! c'est pas mon trip à moi!)

=
un moyen qui s'ennuie vraiment, même s'il en a profité pour dormir un poil aussi.

Nous y avons remédié, le temps que les autres sortent de leur sommeil et de leur léthargie, pour confectionner d'absolument délicieuses Meringues molles au pain d'épice.
Mhhhhhh...


N.B: sur la photo, il n'y a que la moitié, j'ai offert l'autre à ma voisine gentille.
(Caroline Ingals, sort de ce corps!)
***

Recette (extraite de "café très gourmand", de José Maréchal, édition Marabout, collection Les petits plats) pour celles qui seraient tentées (super fastoche la recette):

Préchauffez le four à 180°C.

Couper 275g de pain d'épices en petits dés, puis le mélanger à 100g de sucre glace. (après recette, il m'en reste, cela doit dépendre du pain d'épice d'absorber plus ou moins)

Chemiser une plaque à pâtisserie de papier sulfurisé, disposer bien à plat, les dés de pain d'épices enrobés de sucre glace et les passer au four 6 à 7 minutes environ.

Pendant ce temps, monter 3 blancs d'oeuf en neige, ajouter 50g de sucre en poudre, puis fouetter à nouveau pour les raffermir. Incorporer délicatement, à l'aide d'une spatule, les dés de pain d'épices.

Sur une plaque graissée et légèrement farinée, verser la meringue au pain d'épice et lisser à la spatule afin d'obtenir une épaisseur de 2 cm environ.

Enfourner pendant 10 à 12 minutes, puis laisser refroidir quelques minutes à température ambiante.

A l'aide d'un ou de plusieurs emporte-pièces, détailler des petites meringues. (moi je les ai séparées à la main, c'est peut-être moins présentable... mais tout aussi bon. Et je n'avais pas de petits emporte-pièces ronds, et ceux que j'avais butaient sur les morceaux de pain d'épices. Ca fait un peu une présentation comme du chocolat mendiant et je ne trouve pas ça plus mal!)

Conservation: 2 à 3 jours, dans une boîte hermétique à l'abri de l'humidité et dans un endroit frais (pas au réfrigérateur).
Cela va être délicieux aussi ce soir avec du fromage blanc ou une poire!

lundi 26 octobre 2009

Brume

Saint-Palais-sur-mer, 25 octobre 2009, 13h.

Droits photos réservés.

mercredi 21 octobre 2009

Faire le plein de positif

En ces temps troublés pour mes projets, qui ont nettement besoin de temps et calme - et de mes ami(e)s - pour se penser (dis, tu viens bien la semaine prochaine?!), alors que mes enfants moins vus ce week-end m'ont manqués, le "mercredi libéré" est bien tombé. Oui mes enfants ont école le mercredi matin d'habitude, ça existe encore.

Zou! on est tous sortis prendre l'air pour ne pas se laisser enkyloser par le froid et la fatigue et un soupçon de lassitude pré-vacances scolaires.
But avoué: remédier à un drame d'il y a un an et demi en cherchant une idée pour remplacer un diamant perdu sur une bague qui compte. A mûrir encore, mais informés.

Après des petites emplettes et démarches nécessaires (enfin pas vraiment pour l'une mais... Combien de femmes rêvent que leurs maris réclament de leur offrir de belles chaussures, mmhhh?), j'ai distancé un quart d'heure mari et enfants, et j'ai fait dans mon coin une folie raisonnable et censée.
J'ai acheté deux belles toiles d'une peintre pour mon bureau.

Parce que oui je veux toujours plus de place pour l'art dans ma vie, et que oui j'aime encore mon métier, vraiment beaucoup. Même si je ne sais pas si ce à quoi je me sens appelée va pouvoir coexister avec.
Or ces derniers temps la déco de mon cabinet ne me parlait plus (voire commençait à m'exaspérer). Et que je n'appréhende plus depuis quelques temps déjà que les changements perturbent mes patients. Même si ça va leur faire beaucoup à la fois peut-être, puisqu'il y a deux semaines j'ai commandé trois fauteuils qui arriveront dans 6 semaines pour remplacer l'existant. Quand je suis exaspérée, c'est massif! J'ai travaillé comme une folle cette année et chéri me dit qu'il est urgent d'avoir des frais professionnels, alors!... Il faut croire que c'est la rançon de la gloire!
Je me réjoui en fait à l'instant que mon travail puisse être aussi de cette façon une voie d'épanouissement.
Chéri dit qu'ils lui plaisent tellement qu'il les aimerait dans le salon... ça me fera peut-être un prétexte pour en racheter d'autres dans 5 ans et faire tourner les toiles!

Au fait, un très bon antidote anti-morosité: Titou n'a plus aucune trace d'épilepsie dans son EEG de privation de sommeil !!!
Ca fait piquer les yeux.

dimanche 18 octobre 2009

L'appel

J'ai passé la journée en formation en développement personnel.
Malgré le chéri en arrêt maladie depuis 4 semaines, les enfants, le boulot, la maison, tout ça...

Est monté en moi, puissamment, ce que je pressent depuis des mois:

"Laisse agir l'Esprit créateur".

Vous n'imaginez pas comme j'ai peur maintenant.

J'ai envie depuis si longtemps de donner une vrai place à la créativité/création dans ma vie, mais si peur que cela soit très égoïste, et d'être médiocre aussi...

dimanche 4 octobre 2009

Panam # 4

La Consigne, Bd du Montparnasse
(en face de la Tour du même nom, à l'angle de la rue de Rennes)


Dans ce café aux allures de train, il y a bien des années, j'ai refait le monde avec mes copines étudiantes,
j'ai révisé mes cours des heures durant (E., tu te souviens de nos cours de psychophysiologie et neuropsycho étalés partout autour de nous?! ).
(Une fois par heure le cafetier nous faisait lever le nez pour faire la pause, l'occasion d'un café, une clope et un verre d'eau, et nous incitait à nous y remettre 10 minutes après, c'était le bon temps!)
et l'homme de ma vie m'a demandé en fiançailles. Sur la deuxième banquette à gauche, oui oui.

Nous ne pouvions pas ne pas y emmener nos aînés.
Le café y coûte maintenant une fortune mais qu'importe! Les enfants y ont englouti leurs bananas split, et chéri et moi avons même posé devant l'établissement pour le clin d'oeil souvenir.

Sinon je ne suis pas très locace ces temps-ci, je sais.
Mon quotidien est un peu pénible, mon chéri est en convalescence d'une opération, et je gère, jour après jour, heure après heure, avec un peu d'aide quand c'est possible, la maisonnée et ses habitants. Et ses pannes et ses avancées. Les travaux reprennent un peu ici, doucement, et bien.
Et les enfants sont joyeux, what else?