vendredi 5 juin 2009

Et le cadeau alors?

Je suis toujours surprise d'un truc que je vois parfois autour de moi, mais je dois être bizarre : Les cadeaux de fêtes des mères/pères au sein des couples.
La première (et unique) fois que chéri m'a offert un cadeau de fête des mères, nous étions évidemment tout jeunes parents, j'ai été totalement incrédule et je n'ai pas pu cacher ma stupéfaction.: "Mais... je ne suis pas ta mère, pourquoi tu m'offre quelque chose?!" Il a été un peu dépité, le pauvre. D'autant que certains époux se font sûrement maudire s'ils n'offrent rien à la mère de leurs enfants...
Depuis rien, nada, nichts. Mais en fait je trouve ça normal.

S'il retenterait l'expérience aujourd'hui je crois que je trouverais toujours ça aussi bizarre.
Même si j'ai bien compris depuis (et vite hein, j'suis pas c.., merci) qu'il était heureux que je sois la mère de ses enfants et que ce cadeau venait me le signifier ce jour-là. Mais je préfère qu'il signifie quelque chose à sa mère ce jour-là s'il en a envie, hum, et moi à la mienne, et mes enfants à moi... Et qu'il me signifie ça autrement s'il le veut. Oh oui je préfère! Et un autre jour c'est aussi bien.

Bon évidemment ça fait 9 ans qu'il se gratte pour un cadeau de fête des pères de ma part. Forcément. Ca me semblerait tout aussi saugrenu de lui offrir quelque chose ce jour là. Mon père c'est mon père "et pis cé tout".

Et mes mignons, que vont-ils m'offrir cette année???

2 commentaires:

Mamzelle Hérisson a dit…

Ici, l'Amoureux a été prévenu qu'il n'était pas dans son intérêt de m'offrir un cadeau "pour la fête des mères", attendu qu'aux dernières nouvelles, ce n'était pas moi, sa mère. Apparemment, ça ne lui avait pas traversé l'esprit de le faire.
Dans ma famille, on souhaite éventuellement une bonne fête à ma mère, mais ça s'arrête là - et c'est déjà presque trop. L'héritage pétainiste me glace un peu. J'imagine que, les premières années de sa scolarité, j'accepterai avec un sourire béat les jolis colliers de nouilles peintes et autres merveilles artisanales de mon fils ; et puis ça passera, et je préfèrerai.

Plume a dit…

Deux petits poèmes dont un inventé par un fiston, et un "je t'aime maman" sans modèle, sans faute, et en attaché! Que du fait maison, les maîtresses n'ont pas les fêtes des mères en tête (et chéri non plus). Mais l'amour des mignons, l'essentiel quoi!
;o)