mardi 30 septembre 2008

Dessiner sa maison

Mentalement jour après jour j'ai pensé, élaboré, et l'on peut même dire conçu tous les aménagements intérieurs de notre maison, toujours en en parlant avec mari chéri, en accord avec ce que nous sommes, ce que notre famille est, dans sa complexité et ses individualités. Le tout en essayant de créer l'atmosphère qui nous ressemble, d'obtenir l'intérieur dans lequel nous serions parfaitement bien, sans oublier les aspects pratiques, et de tenir compte de la réalité, la transformabilité de l'existant.

J'y ai mis mon goût des harmonies de couleurs, mes espoirs de matières et de meubles et mes capacités financières, j'ai montré des exemples à chéri de ce que ça donnerait. Plutôt que d'évoquer quelque chose seulement, je l'ai emmené voir quelque chose d'approchant pour qu'il se le représente au mieux. Il n'y a pas beaucoup de questions d'aménagements auxquelles je n'avais pas pensé auparavant, j'ai réponse à presque tout. J'ai fureté longtemps jusqu'à enfin trouver certains meubles rêvés plutôt que d'y renoncer. Ceux que je ne peux pas encore m'offrir attendront un peu.

Et puis nous avons engagé du monde pour donner vie à tout ces rêves. Et nous nous sommes réveillés.

Depuis janvier 2008, nous sommes abusés en tout sens.
Maintenant je touche chaque jour comme la maison est le symbole de l'intériorité. Et je n'en peux plus qu'un étranger s'y comporte à sa guise...
Alors je me réapproprie tous les espaces dès qu'ils sont disponibles. Là où je peux bricoler je vais, je fais, cela m'aide à être chez moi chez moi. Jusqu'à ce que celui que je vis comme un intru soit définitivement parti, et que je ne change les serrures. Et que je ne retrouve ma sécurité intérieure.

Après la découpe et pose de carrelage, la plomberie, je suis passée en phase de détapissage. C'est NOTRE maison!

PS1: réponse à une question du dernier post: il n'est toujours pas venu et devrait enfin venir demain, mais juste pour voir chéri ou pour travailler?
PS2: ne me parlez pas de "Une année en Provence" - que j'ai déjà lu il y a des années, ni de "Tout va bien monsieur Tanner" que je suis incapable de lire pour l'instant... ni d'en rire... merci!

dimanche 28 septembre 2008

That is THE question

Le maçon reviendra-t-il, comme le matou dans la chanson, même quand on s'y attend le moins ?
Et reviendra-t-il ... demain ?

Arriverais-je, s'il reviens, à ce qu'il respecte le fait que je souhaite plus lui parler - du tout ?
Arriverais-je à être bien chez moi s'il est là ?

Aurais-je une isolation au plafond et aux murs du salon le week-end prochain?

That is my questions...

Mais il paraît que je dois lâcher prise sur le chantier qui se passe chez moi. Alors lâchons! (mes pas les vannes, lacrymal Plume ce sera une autre fois).

vendredi 26 septembre 2008

Bizarre bizarre...

Je reçois la télé en TNT chez moi. Et elle arrête de capter quelques secondes à chaque fois qu'une mobilette passe dans la rue...
Etrange non?

dimanche 21 septembre 2008

Ne jamais mélanger les loisirs et le travail?

Je rentre d'un congrès qui m'a donné l'occasion de voir 8 films comme support de travail pour autant de conférences de psys et d'analyses filmiques, sur un rythme hyper-dense pendant 2 jours et demi.

J'ai donc vu:
L'heure d'été, La Soledad, Cachorro, John-John, La fureur de vivre, Juno, Nue propriété, et enfin Les fils de l'homme.
Passionnants, remuants, émouvants, lents, bouleversants, amusants... j'ai la tête farcie de ressentis et de théories, trop peu de recul par rapport à certains films vus pour la 1ère fois, et je retourne au boulot demain matin!
Le tout a été l'occasion d'un break familial permettant le plaisir de retrouver les siens, et d'un break mental qui a plutôt relevé de l'amnésie passagère concernant les travaux en jeu chez moi.

Vous pouvez cliquer sur les noms des films pour voir leurs résumés et bandes annonces.

Depuis déjà: des enfants en pleine forme, une maman présente pour quelques jours (la mienne), un chéri survivor, des meubles arrivés en mon absence, un carrelage du salon dont les joints ont séché et qui me plait, du positif à saisir au retour pour ne pas se laisser à nouveau engluer.

mercredi 17 septembre 2008

Te birth-day


9 x 2 = 18
C'est la majorité!

Ouf, non, pas encore, cela fait juste 9 ans que je suis maman, doublement. Naissances de deux enfants, naissances de nous comme parents. Je suis un peu née à moi-même ce jour-là. Donnant la vie en ayant peur qu'elle ne les quitte aussi vite après des semaines à tenter de les garder au chaud en moi. Et par bonheur, ils ont eu la force de s'accrocher pour rester avec nous.

Deux grands garçons foncièrement gentils, érudits, très joyeux et qui ne demandent qu'à partager un peu plus de responsabilités... tout en essayant encore se la couler un peu douce!
Je suis fière d'eux. Et après tout, c'est si court l'enfance! J'aimerai tant qu'ils en gardent de bons souvenirs.
Joyeux anniversaire mes deux grands chéris!

mardi 16 septembre 2008

Pique plume







Petites productions estivales, histoire de remuer les bons souvenirs de vacances, avant de pouvoir ressortir la machine à coudre... quand j'aurai un escalier ans mon salon?
Deux tuniques japonaises pour moi, un manteau d'hiver et 3 sarrouels pour le petit dernier, ainsi qu'une tunique pour l'instant trop grande pour lui, une chemise du papa qui est devenue une chemise en 8 ans, et une robe chasuble pour ma nièce. Il me reste quelques boutonnières à faire pour finir le manteau, une tunique enfant et la robe. J'ai hâte d'essayer de nouveaux modèles... quand j'aurai un escalier dans mon salon pour accéder à ma machine à coudre?

vendredi 5 septembre 2008

Chaque chose en son temps

Je me fais rare, je sais, et je me dis qu'il ne doit pas rester beaucoup de monde pour passer par ici maintenant, tant il passe de jours sans que les mots parviennent à se frayer un chemin jusqu'au moment de cliquer sur "publier le message".

Des mots je n'en manque pourtant pas. De maux non plus mais ce n'est pas le propos.
Les mots dits, les mots pensés, les mots lus, les mots tus, les mots étouffés, les mots effacés.
Ils ont manqués ou trop foisonnés, ils se sont perdus, ils se sont envolés. Je ne les ai plus.
Les mots vivent leurs vies, sitôt prononcés on ne peut plus qu'y penser, sitôt oubliés on ne peut plus les sauver, sitôt écrits ils sont déjà adressés.

J'en ai dit, pensé, entendus et lus, et j'ai pourtant la très grande impression d'en manquer. Pas comme les maux, on y revient.
Mais les mots sur les maux j'en ai trop, et surtout envie de m'en sevrer. Alors comme la parole est d'argent et que le silence est d'or, même si sur le blog la parole dort, vous permettrez peut-être encore un peu, qu' ici, pendant quelque temps les mots dor-ment.