mardi 30 novembre 2010

Quatre-quart

Pour fêter les 4 ans du blog de notre chef cuistot Flo:

moi à 4 ans

mon 3ème larron à 4 ans (8 aujourd'hui)

 l'arrivée du 4ème larron (3 ans 1/2 aujourd'hui)

 les 4 larrons cet été

Joyeux anniversaire Flo!

vendredi 26 novembre 2010

C'était surréaliste #2

Bon il s'agirait peut-être que je vous raconte la suite de mes périgrinations parisiennes. Non pas que je sois convaincue que ça vous intéresse vu l'élan de milliers milliards le peu de com' dont vous m'affublez tout le temps que mes notes suscitent. (Auto-flagellation mentale mon amie, pourquoi ai-je un blog déjà?... Heureusement que certaines d'entre vous bien plus nombreuses que ce que j'imaginais m'ont données leurs mails à l'occasion de mon changement d'hébergeur de blog, sinon j'aurai vraiment l'impression d'écrire dans le désert. De Gobi, en plus. Passons. ).
En fait si il est probable que ça intéresse toutes les fans d'Estelle qui passeraient par là histoire de percer le mystère de ce qu'on peut bien faire ensemble et mon Dieu comment se fait-il qu'elle soit mon amie pour la vie à moi sombre inconnue de la blogosphère??? (*)

Donc pour les fidèles lectrices silencieuses, je poursuis mon récit:
Où en étais-je déjà?
Ah oui. Je me suis extirpée de mon lit (enfin mon lit... je vous le dis ou pas? Du lit de mes parents. Oui. J'ai dormi avec ma mère. Je n'ai plus qu'à retourner voir mon psy. Passé mes 4 ans si on me l'avait dit un jour... Avec mon papa sur un matelas gonflable dans le salon en plus. Hallucinant non? J'ai beau eu tempêter pour avoir le lit d'appoint quand ils me l'ont annoncé, ils étaient tellement furax que leur canapé convertible n'ai pas été livré à temps, ils avaient peur que j'ai mal au dos etc... qu'ils n'ont rien voulu entendre. Et quand je suis rentrée à 1h du mat' ben évidemment ils avaient fait à leur idée et je n'ai plus eu qu'à me glisser à côté de ma maman), je n'avais pas eu une nuit de rêve.
Mon concept de nuit de rêve : ne dure pas que 6h, ne se passe pas à côté de maman, aussi doucement tire-t-elle la couverture à elle qu'il soit, se passe d'accouphène et de phases d'insomnies cogitatoires, comporte au moins une partie de jambe en l'air, bien faite la partie de jambes en l'air. Je m'égare.

Bref j'ai réussi à être pile à l'heure pour venir chercher la rouquine à la gare. Youuuuuuuuuuu! C'est déjà incroyable de se retrouver toutes les 2 là. Un petit moment Margaux Motin.
On a filé prendre un café (durant lequel elle m'a gâté la coquine, j'ai maintenant un super swhal trop beau trop chaud tricoté avec amour et des dessous de verre spéciale dédicace), on a clopé dans le square rond-point de verdure du quartier avant l'ouverture du Bon marché qu'on avait envie d'arpenter. On a pris notre temps entre les belles choses (et parfois les choses bizarres mais chères quand même), en fantasmant sur les shoes et les meubles et en échouant comme d'hab au rayon papeterie, c'est maladif. Existe-t-il un vaccin? Si oui je n'en veux pas.

On a poursuit chez Serendipity qui a ouvert sa boutique, où les vendeuses ne disent pas bonjour, où on a déjà tout vu sur les blogs et où on s'explique très mal les prix. C'est joli mais on ne s'éternise pas, de toute façon on ne nous dit pas au revoir non plus. On n'est pas les fashionnista du quartier qui achètent un meuble par semaine, et dont on connaît les prénoms des enfants, c'est sûr.

On file aux Halles où l'on prend notre temps pour déjeuner et parler des proches (dans une brasserie vide mais dont le service est adorable, cette journée est parfaite), on trouve le passage couvert que cherche la miss et elle choisi avec tendresse la laine de ses prochains ouvrages.

On se rend compte qu'à tant fureter et papoter on a pris encore aucune photo de la journée au moment de rentrer à la Maison Européenne de la photographie, justement. Il y a un peu de monde mais on rentre vite. Et l'expo est fournie, variée, "Autour de l'extrême" effectivement. De sublime photos de mode (YSL nu, célébrissime et magnifique cliché) côtoie des handicapés moteurs saisis avec beauté, des photos de Beyrouth éventrée, de bébés à peine nés poussant leur premier cri, de cadavres, de mines anti-personnelles photographiées comme des objets d'art, et de nature magestueuse... les contrastes sont saisissants, parfois dérangeants, la qualité est là. C'est bon de voir ça entre amies. A notre sortie la file d'attente va jusque dans la rue et on ne fait rentrer quelqu'un que quand quelqu'un sort. Ca fait toujours plaisir d'avoir le sentiment d'être passé entre les gouttes. De goutte justement il n'y en a pas, le soleil nous accompagne depuis ce matin. C'est le cadeau bonux inattendu après la brume qui ne s'est jamais levée la veille.

Combien de fois dans la journée s'interpèle-t-on sur l'incroyable de cette journée. Nous avons 10 enfants à nous 2. Et cela fait des heures que nous arpentons Paris à notre guise. Rien de ce que nous faisons ne nous pèse ne nous coûte ne nous est imposé. Tout n'est que tempérance, plaisir et partage. Entre femmes. Qui se connaissent si bien. On parlent de nos maris avec amour et tendresse, en leur absence. Une telle discussion de nos jours, c'est aussi magique en soi. Et nous ne l'ignorons pas.

La journée tire à sa fin et on le sait bien mais encore quelques heures pour faire durer le plaisir. Direction Merci, pour découvrir pour moi, pour m'initier pour elle. On s'amuse de l'empressement fébrile que l'on y trouve. Le bâtiment est superbe, les objets très beaux, parfois très chers aussi. Je sais tous où les trouver à Toulouse, ça me rassure un peu. Il y a un monde fou, il fait chaud et cela parle toutes les langues. Un petit laboratoire social en somme. L'agencement me plait énormément.
J'observe un peu une jeune vendeuse que je trouve très jolie, qui est très active mais qu'un sourire ne quitte pas, de ceux que l'on a quand on est heureux de l'instant. Je me dis que quitte à être une vendeuse de déco hipe on respire plus le bonheur ici que là où nous sommes passées le matin. Le salaire moyen des acheteurs frôle sûrement l'indécence vu ce qu'ils achètent, je ne suis pas dupe, certains s'observent, mais la bonne humeur est là.

Après une emplette ça y est nous avons mal un peu partout.
Combien de km depuis le matin?
Nous longeons une manif' pour les élections en côte d'ivoire en cherchant un endroit pour se poser avant de se quitter, prenons notre temps dans un café avant les au-revoir à la station Bastille.
C'était si bon.

Je rentre me poser un peu avant de repartir au théâtre. En sortant du métro à Troca attendrie par ma belle journée, j'entends une petite clameur plaisante. La Tour Eiffel s'est mise à scintiller et les touristes sont sous le charme. Les appareil photos crépitent. Le mien aussi aller tiens puisqu'on y est. Je suis une touriste ici maintenant moi aussi. Je prend les gens qui me le demandent en espérant que leur photo ne sera pas floue sans flash.

Il est urgent de me reposer un peu.
A 21h j'emmène mes parents au Lucernaire. Ils ne connaissent pas et sont séduit par l'endroit qui évoque tant une adresse que nous aimons près de chez nous. Je suis heureuse de leur faire découvrir le lieu, je sais qu'ils reviendront. Pour le resto, le ciné ou le théâtre, qu'importe. Nous montons au Paradis, nous installons sur les banquettes et assistons au Dernier numéro. Hélène Ventoura, femme clown seule en scène me fait rire aux éclats et sa performance est une poésie pour ma vie. Elle est déroutante, drôle et touchante. Une bouffée d'air qui balaie les pensées et donne de la légèreté. J'ai 8 ans au plus pendant un moment.
Cette nuit là, j'ai bien dormi (avec maman toujours oui!!...)!

(plus qu'une journée à vous raconter et j'ai fini!
En attendant, je partage avec vous l'arrivée récente d'une nouvelle bloggeuse sur la toile, et pas des moindres: elle me fait presque autant rire qu'une ronde, ce qui est peu dire)


(*) hahaha! Cherchez pas. Jamais vous ne lui achèterez son 1er test de grossesse, jamais elle ne vous accompagnera acheter votre premier tailleur, jamais vous ne serez la première à qui j'ai annoncé que j'attendais des jumeaux assise sur son lit d'accouchée, jamais vous ne réviserez avec elle le système parasympatique et les neurotransmetteurs, jamais vous n'exploserez de rire en vous souvenant des pulls de Steph et jamais vous ne serez touchée par des sous-verre en planche de Rorschach. Et puis jamais vous ne pleurerez ensemble en vous finissant au martini dans une chambre de bonne avec vos 2 mecs en larmes à côté de vous, jamais vous ne lui soulèverez sa robe de mariée pour aller aux toilettes, jamais vous ne serez la marraine de mon fils, jamais je ne serai la marraine du vôtre et vous ne pouvez même pas imaginer combien je vous en passe. Cherchez pas je vous dis. 
Mais ne m'en voulez pas non plus hein? Je suis une fille sympa vous savez... :^)

mercredi 24 novembre 2010

C'était surréaliste...

C'est peut-être d'une banalité totalement affligeante pour un tasss d'entre vous.
Mais moi, 1m65, 35 ans, 4 enfants de 3 ans 1/2 à 11 ans, 13 ans de mariage, dont 10 ans en province, 59 cm de tour de tête et pointure 40, rien à voir avec la choucroute, je viens de passer un week-end seule à Paris.
Non vous n'avez pas compris, JE VIENS DE PASSER UN WEEK-END SEULE À PARIS!

Rien que ça c'est un truc de malade.
Si.

Imaginez-moi avec tout mon background de changements de couches, de signatures de mot de maîtresses, de milliers d'heures de lecture de Elle périmés dans les salles d'attente de dentiste/orthodontiste/ophtalmo/orthoptiste/orthophoniste/orl (et j'en passe), mes nuits d'amours et mes corvées ménagères... déambulant dans Paris alone avec mon p'tit sac à main.
Surréaliste je vous dis.

En plus veinarde. Mes parents étant parisiens 10 jours par mois, mon pôpa est venu me chercher à l'aéroport à midi, et j'ai déposé mes bagages dans un appart' méconnaissable. Ma piaule d'étudiante de 20m2 sous les toîts s'était déjà transformée pour mon mariage en 2 pièces bizarroïde de 30m2, avec un mémorable salon ex-couloir de 8m de long+placards sans chauffage dans lequel on avait du mal à ne pas toucher le mur d'en face les jambes tendues dans le canapé (mémorable je vous dis), maintenant c'est juste un petit bijou de 45m2 clair et plein d'astuces, avec plus rien à la même place, surtout pas les murs. Ca m'a fait waaaa dans la tête et le coeur, j'aurai bien aimé que chéri voie ça. Un jour c'est sûr.


Bref, j'ai avalé un morceau, bu un café fait par môman, empoché les clés, et gloussé de plaisir (et un petit peu comme une dinde aussi en agitant les clés et en gueulant "j'y crois pas!! saluuuut!") et d'incrédulité en repassant la porte dans l'autre sens.

Libre comme l'air en bas de l'immeuble.
J'avais du mal à y croire en marchant dans la rue.
Je m'en foutais du temps gris, la tête de la Tour Eiffel cachée en un halo brumeux m'a fait un clin d'oeil et j'ai filé au musée du quai Branly rêvé.


Waouuu, j'avais tout mon temps. J'AVAIS TOUT MON TEMPS! Et je l'ai pris, vraiment! C'est magnifique, les objets d'océanie sont fascinants, je me suis régalée.
J'ai pris toutes les photos qui me passaient par la tête en pensant à mes cours d'art plastiques. Je suis sortie de là remplie et j'ai apprécié l'air frais.

   
J'ai enchainés vers l'expo Larry Clark au Musée d'art moderne de la ville de Paris un pont et 2 rues plus loin.

 Je me prend ma gifle consentante donc. Ces jeunes qui se piquent, baisent, se matent et posent/s'exhibent devant l'objectif sont à peine plus vieux que les miens. Je reste peu devant chacune même si je passe lentement, j'observe autant la photo que le sujet. Comme tout le monde. Qui admettrait/assumerait de mater ainsi en public des ados qui bandent en gros plan dans le cadre codé d'une exposition?
Je ressors vannée dans la nuit, à nouveau heureuse d'être au grand air, plus capable de rajouter une expo pour aujourd'hui de toute façon.

Arrivée à l'appart' les accouphènes m'ont rejoué Le train sifflera 3 fois et je me suis allongée. Une aprèm' à Paris. Deux expos. Sans que ça ne coûte à personne. Dingue. J'ai déjà fait ça et j'ai encore 2 jours de rab'. J'essaie de passer une heure dans un calme olympien.

Il a fallut se remettre en branle une heure après, me concentrer pour ne pas me planter dans le métro, prendre le tram à Paris pour la première fois, espérer le faire dans le bon sens! Marcher encore un peu. Visiter mes amis au 9ème étage en bord de périf' à Malakoff, rencontrer leur bambins. Petit sentiment d'étrangeté avant de refaire le monde jusqu'à 1h du mat' et de me faire un peu avoir par le taxi. Heureuse de les avoir vu mais contente de ma vie de provinciale avec jardin.
Me coucher en sachant que ça sera bref... Estelle sera a Austerlitz à 8h27 demain matin. Taisez vous les accouphènes je sais que j'ai trop bu...


(C'était mon premier jour à Panam', la suite plus tard!)

mardi 23 novembre 2010

Je propose une loi !

... qui interdise les voix niaises de demeurés qui ont avalé de l'hélium dans les pubs pour enfants. Radio ou Télé même tarif.

J'en peux plus que mes stroumphs se fassent prendre pour des lobotomisés mangeurs de foins.

Les concepteurs de ces spots sont-ils des débiles profonds qui ont obtenu l'antenne en soudoyant la maîtresse du directeur de la communication? Des valises diplomatiques transitent-elles autour du globe pour imposer ce lobby puissant dont chaque membre promet allégance à la crétinerie pour pré-pubère?
Suis-je obligée de les laisser faire croire à mon engance que c'est le ton signifiant c'est à eux que l'on parle (et sinon c'est pas la peine d'écouter c'est pour les grands)? Et encore je ne parle même pas du contenu du message, je n'ai pas le temps!
Faudra-t-il que je prenne ce ton de crécelle attardée pour que mes enfants mettent enfin leur linge dans le panier à linge sale?

Misère.
Messieurs du parlement... faites un geste!
Paris 19 novembre 2010

dimanche 21 novembre 2010

vendredi 19 novembre 2010

Je m'envole

Bienvenu sur le vol air France Toulouse-Paris, nous décollerons avec 1/2h de retard a cause dj brouillard sur Orly et la régulation du trafic aérien, il fera 5 degré a notre arrivée et le brouillard sera levé.

Bon, alors j'ai le temps de vous dire que je m'envole pour 3 jours a Panam, toute seule, et que ça ne m'est... Jamais arrivé depuis ce jour il y a 13 ans ou j'ai épousé Chéri.
Celui-la même qui m'a offert ces billets en nos temps de disette.
Mon programme d'exposition avec repérage de métro en poche ( moi qui pouvais réciter les stations des lignes il y a 10 ans je suis devenue une quiche!), dont ma journée prévue en compagnie de ma Listelle d'amour, le diner prévu chez les amis qui ont 2 enfants jamais vus(c'est dingue la vie!), ma soirée theatre réservée, mon papa qui m'a promi de me preter son apn parce que être a Paris sans pouvoir faire de photo c'est plus qu'un gage, et même mon chéri en de très bonne dispositions (tu ne crois pas si bien dire Telle dans ton dernier com'... :^)...). Je crois que je suis parée!

Bon week-end, je pars dans les nuages

dimanche 14 novembre 2010

maman pirate est défoncée

Une chouette réunion vendredi soir mais qui a fini très tard.
+
13 petits pirates dans la maison hier qui ont chassé le trésor à gogo (+ des heures de préparatifs & moultes engueulades injonctions parentales au pois sauteur fêteur d'anniv' de Bien ranger sa p*t*** de taverne auge à cochon déchetterie chambre avant avant of course)
+
une soirée ciné + bujito avec chéri encore d'aplomb (et puis c'est pas tous les jours que les 4 mouflets dorment chez leurs grands parents, pas question de rester devant la télé malgré le dîner annulé chez la cop' (A., je te bisoute!)!!!)
chéri bien en forme donc (et en même temps je vous dis, pas un gosse au domicile...)
=

mercredi 10 novembre 2010

Un simple jour de pluie

- Allumer la cheminée au lever. Se réjouir de devoir le faire pour chauffer la maison puisque "de tous temps les hommes" ont fait ces gestes là pour ne pas geler, pour ne pas manger cru. Savoir que quand il gèlera dehors on appréciera moins d'avoir oublié de rapprocher quelques bûches de la porte pour les mettre à l'abri autant qu'à portée de main.
- S'autoriser à se recoucher les enfants tous partis puisque la longue journée d'hier à crapahuter en ville et à vivre de bonnes choses m'a fatiguée. Avoir 2 heures devant soi, un magazine, s'assoupir.
- Se réveiller en sursaut et inquiète, on a frappé à la porte, le temps que j'arrive pas très fière de mon accoutrement "on" est reparti, le colis est là sous le porche. J'apprécie et je crie un merci à la volée au toît d'une camionnette. Un manteau chaud acheté d'occasion arrive donc à point nommé pour celui qui a perdu le sien.
- Se remettre sous la couette 10 minutes pour se donner le temps de redémarrer en douceur. Et redémarrer. S'habiller et prendre soin de comment. Avec les talons et les jolies boucles d'oreilles. Pour me plaire plus que certains jours.
- Chercher les 2 mignons à l'école et me réjouir avec eux de nous retrouver. Etre accueillie par les 2 grands rentrés entre temps.
- Leur cuisiner mes hamburgers maison à base de bagels, béarnaise, steack haché, tomates et salade bio, dont ils raffolent. Eplucher les poires de chacun, prendre le temps d'être ensemble.
- Profiter d'un temps calme qu'ils occupent comme ils veulent. Aimer les entendre jouer discrètement à plusieurs au bout d'un moment.
-Trouver un peu le temps long, être un peu triste de ne jamais avoir une fille à cajoler, écouter, initier, admirer, quand bien-même je trouve mes fils vraiment formidables.
- Boire un café léger pendant que le plus jeune regarde un conte de Noël, déjà.
- Etre vexée du carnage fait au goûter, qu'aucun n'ai pensé à préserver l'un des pains d'épices au chocolat pour moi pendant que je vidais le sèche-linge. Me fâcher. Me sentir un peu plus seule encore quand ils fuient tous ma colère. Me dire que c'est un peu dur que chéri ait escrime jusqu'à 21h justement le mercredi, puis balayer l'idée.
- Boire un thé du hammam en surfant sur le net. Regarder le premier épisode de Treme que l'on m'a prêté, m'apaiser sur fond de jazz.
- L'on frappe à la porte et l'on me tient la jambe.
- Relancer le feu presque éteint, j'ai froid.
- Le repassage n'a pas avancé, le chat vient de se lover contre moi. Il est temps de faire le dîner.

Je ne trouve pas simple d'être au foyer. Pas vraiment compliqué non plus. Je me rend compte que travailler avec 4 enfants (et plus d'autant plus) est vraiment rare. Mais je ne suis pas à l'aise encore, de ne pas le faire. Il me manque quelque chose.

jeudi 4 novembre 2010

Vive les vacances, vive la rentrée!

Magique Esterel dépeuplé, magnifique corniche d'or crénelée.
Plaisir de marcher ensemble en cueillant des arbouses, en pique-niquant dans des criques, de lire aussi, (de belles découvertes encore!)..
Et les enfants si calmes pendant 7 jours!
Une vraiment belle parenthèse.







Bon quand on est rentré l'excitation était bien de retour elle aussi.
Entre l'anniversaire du pois sauteur (j'vous jure, la banane de celui-là avec sa guitare/jeu vidéo, à s'appliquer à faire des accords de basse à 8 ans, ça valait le détour!),
le petitou qui refusait de se coucher sans sa toute petite voiture bleue électrique (on ne sait jamais qu'une opportunité de jouer passe par là en pleine nuit) que pile au moment de dormir il ne sait plus où elle est depuis 5 minutes alors qu'il la trimballe tout le temps partout avec lui (St Dinoco priez pour nous),
le duo de 11 ans bons testeurs de nerfs sur le mode "j'ai bien aimé le plat mais il y avait un peu trop de curry à mon goût" vs "à quoi ça sert d'avoir une console ouiii si j'ai pas le droit (de me lever à 6h30 du mat' pour) y jouer!!!???",
le chat franchement mal en point, affamé alors qu'il n'a pas touché aux 2 gamelles de croquettes qu'on lui avait laissées, visiblement victime d'une intolérance alimentaire si j'en crois le vomi trouvé un peu partout dans la maison et les troisièmes paupières apparentes sur ses deux yeux signant de sérieux pépins intestinaux (mais pourquoi chéri a acheté des croquettes de m*rde avant de partir??!!),
et enfin non contente d'accueillir la marraine du cadet 3 jours, d'offrir cafés et thés aux copines et d'avoir mes parents à dîner au milieu de ce joyeux tumulte,
je commençais à sérieusement scruter l'agenda en vue de la rentrée qui avait le bon goût de s'approcher.

Et ce matin comment vous dire...
Ca avait un goût étrange d'Esterel pour moi toute seule.

Et ce fut bon.