jeudi 26 février 2009

Mercredi # 7 (suite)

Hier, après s'être fait un poil arnaqués au déjeuner (vous demandez 3 panini en plus de votre repas et on vous apporte 3 menus panini... et non seulement vous en avez pour beaucoup beaucoup plus cher... mais vous vous retrouver à finir les salades de tout le monde, la moitié d'un panini, et boire de l'ice tea. Tant pis, les enfants étaient ravis, et moi calée!), nous avons arpenté en tous sens le Muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse.

Depuis le temps que j'en rêvais, je crois que je pourrai y passer des lustres.

L'arrière-petite-fille de la peintre animalier du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, que je suis, s'est régalée à retrouver ses presques amis, ceux des murs de mon enfance et de mes vacances, même empaillés.
La petite-fille du collectionneur de papillons, que je suis aussi, a trouvé bien beaux et reconnus tous les spécimens exposés, et les a même trouvé bien peu nombreux.
Occasion de me rappeler que je me suis toujours sentie chanceuse de cet héritage familial-là. Mélange de science et de respect de la nature.
Les enfants ne sauraient dire s'ils ont préféré les minéraux, les squelettes de dinosaures, les fossiles, les animaux empaillés, les expos traditionnelles, la médiathèque ou la bibliothèque... Moi j'ai tout aimé aussi. J'ai mitraillé jusqu'à épuisement de la batterie. Flash interdit bien sûr. Découvert des animaux aux airs étranges voire un peu monstrueux, révisé mes bases archéologiques, regardée fascinée les traces de temps révolus.
On y retournera!
Souvent!

Photos quand mon ordi arrêtera de saturer...

mercredi 25 février 2009

Mercredi # 7

Oui je sais mercredi dernier il n'y a rien eu, j'étais (censée être) en vacances, et les pitchouns étaient sur les pistes.
D'ailleurs c'est marrant j'ai l'impression d'avoir des petits barbus à la maison en ce moment, c'est l'effet masque de ski, passons.
Bref mercredi 7:


Commencer la journée par se faire ch*er à se taper la route du boulot le quasi seul jour où on ne devrait pas, les quasi seules heures de la semaine où on est ni au boulot ni avec des enfants, puisque chéri a mis son énorme ordi dans la voiture entre les sièges et que les enfants ne pourront même plus s'asseoir dedans quand il faudra aller les chercher à 11h30, puisque chéri à décidé que oui emmener changer le disque dur de son ordi tout neuf c'est l'urgence totale alors qu'on a deux portables à la maison.
Alleluia vive le mariage j'en pleurais presque de colère en conduisant.

Se pointer mit GPS pour choper la bonne rue, avec dans les bras l'engin balaise, lourd, et sans poignée au carton qu'on a eu un plaisir sans pareil à extraire de l'entre-deux-sièges de la voiture parquée entre deux bagnoles avec la portière seulement entrouverte, respirer pour rester zen: ils n'y sont pour rien les réparateurs d'ordi si mon mari n'a pas trouvé la porte du coffre (qui m'aurait permise de reporter cette p*tain d'histoire à demain sur le chemin du boulot).
Respirer donc, et arriver dans une entreprise sans accueil et demander Mr J. que personne ne connait "parce qu'ici tout le monde s'appelle par son prénom", se faire regarder bizarre quand on dit que "non on ne vient pas de la part d'une entreprise on est un particulier".
Chercher Mr. J avec Mr Bidule et apprendre qu'il s'appelle Roger...
- Roger il y a une dame pour toi.... (puis à moi) il va arriver en courant (c'est fin, j'aime)
Papoter avec Roger pendant qu'en off on entend suffisamment fort :
- Il a de la chance Roger, il doit être content. J'aimerai bien être à la place de Roger. (on est au festival de la finesse).
Avoir droit à plein de petits regards mielleux de la part des acolytes de Roger, qui a l'amabilité de rester stoïque et de me faire sortir par une autre porte.

Me taper la route du retour du boulot un mercredi matin et me dire que dans une heure je part chercher les enfants à l'école (oui les miens ont encore école le mercredi matin, cherchez pas, c'est pas le jour).

samedi 21 février 2009

Le plaisir de la quête

Mais comment se fait-il que je n'ai pas blogué de la semaine, avec un seul enfant - qui a passé 3 jours chez sa nounou - alors que je suis en vacances?
J'ai cherché, fureté, battu le pavé, scruté sur la toile, tergiversé et palabré, observé, visité, j'ai fais des allées-venues, des périgrinations, des rencontres, activé mon réseau et donné des indications.
Ils ont trouvé.
Une perle.

Après avoir vu des horreurs, ou des abbérations, de belles choses en de mauvais endroits et des vilaines dans de beaux écrins...
Mes parents viennent de signer pour ça:

Tout est beau et bourré de charme, parquet, carrelages ancien, murs en briques et galets, poignées en ferronneries patinées par le temps, portes vermoulues. En superbe état, il n'y a plus qu'à poser les meubles...
Et c'est à 1km de mon bureau! (le petit café au bord de la piscine je ne vous dis que ça !).
Ils vont vivre à 20 minutes de chez moi la moitié de l'année. Et je suis contente comme tout! (j'ai des parents qui ont un ratio qualité/défaut très très acceptable ;o> )

En parallèle j'en suis à faire visiter pour la 5ème fois (2ème fois au même cet aprèm', j'espère que c'est la bonne) le 4 pièces de mon frère qui est à vendre à 10 minutes de chez moi alors qu'il est parti vivre à 2h de route. Je me transforme en agent immobilier!

lundi 16 février 2009

Ce qui est rare est précieux

Cela faisait 4 ans.
4 ans que nous n'étions pas partis en week-end à DEUX.
Après un moment de panique sur le mode: AAhhhhhhhh! on a un week-end de libre en 4 ans et tout est plein parce que c'est la Saint-Valentin???!!!
Nous avons réussi...

S'enfuir tout près de chez nous.
Trouver à visiter pour s'occuper avant d'avoir la chambre (;oP)


Quelqu'un reconnait?

Aimer, rire, profiter d'avoir le temps de vivre dans son lit, se dire et se regarder... Etre juste deux qui s'aiment. Délicieux, rare, intense, précieux, sexy, espiègle et drôle, autant de week-end en un seul.


Pour prolonger un peu, prendre le temps pour rentrer en prenant les belles routes lentes...


Et vous ne connaissez pas le meilleur?
On a un week-end à poser absolument avant fin avril!

vendredi 13 février 2009

3 enfants dans un avion

3 morceaux de mon coeur au dessus des nuages, dans un avion pour Paris.
3 morceaux de mon coeur, mes trésors, quelques morceaux de leurs petits univers dans leurs bagages à main, leur sac commun en soute.
Mon coeur un peu suspendu jusqu'à l'atterissage.
Puis à nouveau pour un nouveau décolage moins d'une demi-heure après.
Jusqu'à l'atterissage suivant à Mulhouse.
Pour 3h de voitures avec les parents de leur papa.

Pourquoi faut-il qu'ils passent par tout cela pour aller sur les pistes alors qu'on en a à 1h30 de chez nous? Si vous êtes pour la paix des ménages ne posez pas la question.

Surtout pas aujourd'hui.
1/2 heure avant qu'on se sépare, dans la voiture, Titou marmonnait
- ça me tracasse, ça me tracasse
- quoi mon coeur? qu'est-ce qui te tracasse?
- j'ai l'impression qu'il va se passer quelque chose de grave pendant la semaine
- ... ... (gloups) ... ... tu as l'impression qu'il va se passer quelque chose de grave pour qui mon chéri?
- je ne sais pas du tout, mais j'ai vraiment l'impression qu'il va se passer quelque chose de grave
- (j'aime pas ça j'aime pas ça j'aime pas ça, Seigneur protège mes enfants ma famille, fait qu'ils passent un bon séjour et qu'on se retrouve tous) Ne t'inquiète pas mon chéri, tout va bien se passer, et tu pourras me téléphoner quand tu veux, pour me dire que tu vas bien, et pour savoir comment on va si tu veux. Tu vas voir tu va bien t'amuser et tout ira bien.
- mhmh
- Tu as peur de prendre l'avion?
- non c'est pas ça.
- ...

Pendant que Didou cognait la vitre derrière laquelle il apercevait ses frères pour leur dire encore une fois au revoir après leur passage du portique de sécurité, puis essayait de les rejoindre, regardant mes enfants que j'aime par dessus tout je n'étais moi-même pas bien fièrote.
Ils devraient atterir dans 5 minutes maintenant.

15h44:
Leur premier vol a bien attéri. C'est déjà ça.
Vais-je être un poil inquiète jusqu'à dimanche 22 18h05 ???
Joies et angoisses d'une mère. Je suis névrosée si je veux!

jeudi 12 février 2009

Oh et puis merde!

Vous avez raison les filles, je fais de mon mieux.
La plupart du temps.
Et puis ça va bien comme ça.
Je suis faillible et tant mieux, ça leur donnera des opportunités de me balancer quelques vérités qui me feront grandir lors de leurs adolescences, et ils essaieront de trouver mieux que leur mère en cherchant de la compagnie.
Tout en m'aimant pour touzour.
Ce qui compte c'est nos relations, et je sais que si je me plains de moi c'est que je suis la première à avoir envie de bouger un peu plus le mercredi.
Pour sortir, pour faire des choses avec eux.
Mais si j'aimerais que cela génère beaucoup de sensations, j'aimerai aussi être imaginative et que ça ne coûte pas grand chose, la plupart du temps, voire rien. Quitte à claquer un peu plus de pépettes pour une virée flemme/plaisir/soufflage en les plongeant dans le noir lors d'un ciné/pop corn en essayant de mettre un mouchoir sur ma culpabilité eco-citoyenne.
En attendant vivement le soleil (et même un mercredi sans pluie), qu'on ressorte les vélos.

Tili, Kikizita, Céci: Merci!!

mercredi 11 février 2009

Je m'en veux un peu

Je voudrais offrir de belles occasions à mes enfants pour qu'ils se créent de beaux souvenirs d'enfance. Pour que leurs enfances en soient vraiment, qu'elles regorgent d'anecdotes amusantes ou riches.
Pour qu'ils y pensent avec le sourire plus tard, qu'ils aiment en parler entre eux, pour qu'au-delà de leurs apprentissages l'enfance évoque pour eux des sensations, et des découvertes.
Beaucoup. Une foultitude. Pour qu'ils se souviennent de ces moments qu'on leur aura proposé, que l'on aura vécu ensemble, pour que cela renforce le sentiment de famille. Ces histoires communes et partagées.

J'en suis à mon 6ème mercredi non-travaillé.
Je sais que c'est l'hiver et que cela limite les mouvements mais je me déçois.
Nous ne sommes toujours pas allé aux Muséums que j'aimerai leur faire découvrir, je ne les ai emmené ni au cinéma, ni écouter des contes, ni voir des spectacles malgré le festival de marionettes, ni participer à un atelier de cuisine ou d'art, nous ne sommes pas allé aider au zoo après la tempête comme j'en avais envie, nous n'avons pas parcouru d'expo délirantes. Je ne saisi que les occasions qui se présentent sur mon chemin, je ne vais pas au devant.
Je ne leur fait pas faire de peinture ni de bricolage décoratifs à la maison non plus. A peine quelques pâtisseries.
J'aimerai leurs proposer des choses extravagantes, qu'il y ait de la place pour de l'exentricité dans leur vie, sans culpabilité, avec plaisir.

Je ne m'attendais pas à si peu d'initiative de ma part en 6 mercredi.

J'aimerai aussi qu'ils se disputent moins entre enfants d'âges différents. Cela me freine je crois pour faire des choses à l'extérieur. Mais je suis désapointée. Surtout quand j'ai l'impression qu'ils s'amusent plus avec mes beaux-parents.
A l'avant-veille de les envoyez chez eux 10 jours cela se cristallise ce soir.

Alors?... Chocolat?

Mercredi # 6

Premier mercredi des vacances.
Nauséeuse au réveil, je reste au lit et me rendors une fois chéri parti avec le Chaton. Je reste au lit longtemps, finissant des rêves bizaroïdes dont je ne me souviendrai pas. Je fini par me lever tard, toujours nauséeuse. Démarrage de gastro, pseudo gastro ou petites séquelles des flûtes bues hier soir pour fêter la reprise du boulot d'une amie (vous allez croire que je picole tout le temps! En fait depuis quelques années c'est plutôt rarement mais du bon, en très bonne compagnie, et ça peut donc se cumuler... )?
Comme d'habitude dans ces cas là, je remercie les enfants avant de trouver le moindre thème de remontrance possible. Ils aiment bien. J'aime bien aussi. Et puis ça les incite à me laisser dormir aussi à d'autres reprises... je suis vile. Et j'aime beaucoup beaucoup beaucoup dormir (non toujours pas de photo de mon lit).
Démarrage en douceur. Tisane fenouil, verveine, réglisse, etc.

Bon j'ai payé un peu après.
Temps pluvieux, ciel bas et gris qui va avec, et le fond de l'air est frisquet.
Il a fallut batailler sec pour que la mezzanine soit un peu pratiquable. Mais je ne supporterai jamais de voir des livres par terre, parfois piétinés. C'est plus fort que moi, je ne peux pas.
Il a fallut ensuite répondre au challenge du jour: réunir en un seul bagage les affaires pour 3 enfants de bonne taille partant une semaine au ski. Challenge relevé haut la main en beaucoup moins de temps et d'énervement qu'envisagé initialement.
Il a fallut ensuite vivre tout le reste de la journée par un temps pluvieux.


Ca a été long mais correct grâce au feu dans la cheminée, aux bougies allumées, au passionnant dvd de l'expo "6 milliards d'autres" d'Arthus Bertrand (les enfants ont choisi de voir pour l'instant les thèmes: enfance, famille, et épreuves).

Tu as vu Maëva comme il est aimé le croco?



samedi 7 février 2009

Aujourd'hui c'était démarrage en fanfare

Le p'tit chaton de... mazette, presque 20 mois (!) se réveille, pleurniche, appelle maman (gnnnnni? mais il n'est que 7h15 là, on s'est couché tard, pffffffff), son papa va le voir... et enclenche le brans-le-bas de combat, le plan hors-sec, le sauvetage post-la-couche-de-la-mort-qui-tue avec dépoilage de mecton en règle, douche karcher et poche à fringues radioactives... on s'est dit que c'était chaud comme début de week-end pour des c'est-pas-encore-sûr-qu'on-soit-déjà-sobres.
Je vous avais dit que la vie sociale a repris une place dans ma vie?
On a alors fait un gros câlin post-gros chagrin au p'tit chaton en couche propre encore dans sa serviette. Dans notre lit. Enfin plus exactement dans le lit de l'amie chez qui on a dormi, et qui dormait encore, elle. C'te veinarde.
C'est là que diarrhior le terrible nous a taclé en traître, qu'il est, et a révélé l'ampleur de son potentiel maléfique.
Comment vous dire? J'ai eu l'impression de perdre les eaux sauf que c'était pas moi, que ça pue et que ça tache sévère, ça vous parle?
Là on s'est dit qu'on était quand même dans la m*, ben voui. Parce que quand ça vous arrive chez vous, c'est déjà galère, chez les autres c'est carrément relou. Surtout avec seulement 2 couches dans le sac à baby et plus un body propre.
Brans-le-bas de combat donc: réveillage de 3 mouflets pionçants depuis seulement minuit dans leurs sacs de couchage pour qu'ils s'habillent en 4ème vitesse et qu'on file de là au galop sans p'tit déj dans le bidon, dépiotages de lits salis frottage de matelas (punaise pas d'alèse!), rinçage de nuisette de moi, habillage de chaton.
Un quart d'heure plus tard le chaton a re-ruiné couche et salopette.
Piquage de sachet de réhydratation pour baby dans le placard, allo docteur on arriiiiiiiiiiiiiiiiiive!

Depuis on trouve le reste de la journée d'un calme!
J'ai même passé 3 heures chez le coup'tif (Audrey, je ne ressemble plus ni à Colargol ni à Nathalie Rheims, trop fort). Où j'ai fini "Parle moi d'amour", pièce de théâtre en un acte de Philippe Claudel, une sacré dispute!
Etre une fAAAAAAAAmme!
Chéri trouve ça joli et ma môman lui a dit paraît-il au téléphone : "elle prend du temps pour elle, c'est bien, c'est bon signe" (maman je t'aime).

On joue?

Au petit jeu, inauguré par Barbara, de "Que vois-tu par ta fenêtre quand tu crées?" Plume répond:



Une mangeoire à oiseau en contrebas, et un grand ciel moutonné au dessus de toits de tuiles roses quand je relève la tête!

jeudi 5 février 2009

Du bon à gogo

Après une séance d'ostéopathie à la fois apaisante et remuante (si c'est possible, j'étais sur la table, je le sais quand même), qui a mis mon corps au travail en synergie avec mon esprit mais me rappelle que le chemin vers l'harmonie est fait de petits pas; prochain pas dans 15 jours....
J'ai eu envie de me sentir bien en ville dans ce corps.
J'ai flâné et suis rentrée dans une boutique d'habitude pas du tout dans mes prix. Pour voir des choses jolies et voir si après tout cela pouvais se rapprocher de mes prix.... Joie du 50% de soldes... et, je me suis achetée une tenue vraiment pour moi. Un cadeau pour moi-même. Une pièce un peu chère dans laquelle je me sens très bien, bien qu'elle soit originale, une pièce stylée qui me plait beaucoup beaucoup beaucoup (un sarrouel de ville à la découpe canon, dans une très belle matière, et un débardeur très light pour le porter parfois de façon décalée.)
Etre une fAAAme!.

Plume tu es dépensière là, va falloir que tu te calmes, c'est pas bien raisonnable ça!
Retour à la Maison en pensant à Johanne et au respect que chacun se doit envers lui-même d'être acteur de sa santé et de son bien-être (ce que son mari nous énonce si bien sur son blog finalement) - soupe de légumes - lecture- gros dodo -boulot (ben faut bien gagner des sous pour jouer la fashionista de temps à autres).



A mon retour tard ce soir j'apprends plein d'histoires de vomi. Pas cool.
Demain est un autre jour.
Que la vie vous soit douce!

Mercredi # 5

Malgré un démarrage difficile et conflictuel (j'ai demandé dès le matin à deux des enfants de trouver le temps dans leur journée de rédiger ensemble un contrat entre eux, qui devrait les aider à moins se disputer, incluant ce qu'ils auront à faire dans le cas contraire), ce mercredi fut une bien belle journée d'écoute, de partages, de confiance, de plaisirs, et d'amitié.

Nous avions donc aujourd'hui:

Un fiston très excité depuis des jours qui repart plus serein de sa séance d'ostéophathie, un enfant compris par un praticien dont le discours me plaît toujours autant.
Un nichoir à oiseau, des graines pour satisfaire mon envie de me rapprocher de la nature, et deux dvd passionnants acquis. L'un pour moi et mon goût des autres, le second pour mes deux passionnés d'astronomie préférés qui n'en reviennent pas que j'accepte aussi vite.
Trois garçons dans une opération "Panini foot tour" impromptue sur une place de la ville rose (passant du stand de tirs au but, au babyfoot, au questionnaire sur le foot, au stand photo sur fond de stars du foot, sans oublier la pochette cadeau avec album panini, biscuit etc. ), qui n'en reviennent pas non plus que maman accepte de s'attarder 1/2 heure avec eux là-dedans.
Quatre sandwichs dévorés, à croire qu'un jambon-beurre n'a jamais été aussi bon. Heureusement que dans le mien il y avait aussi des crudités.

Un retour à la maison réclamé par les stroumphs pour profiter de chez soi (et du dvd tout neuf).
Deux heures non-stop d'astronomie dans la vue. C'est bon les enfants on ne va pas se taper les 6h15 de visionnage aujourd'hui. Je suis déjà super calée sur le pourquoi du comment du calendrier romain, sur la comète de Haley et sur comment se servir d'une montre comme d'une boussole (qu'est-ce que ce sera quand j'aurai tout vu plusieurs fois!) et il me reste visiblement plein de choses à apprendre.
Trois loulous lavé-pyjamanté dans les temps pour l'arrivée de la copine et sa fille, et de la baby-sitter, dont un qui a rangé sa chambre exeuprès pour que cette fois la fille de sa copine dorme dans la sienne.
Quatre heure de cours de sushi mit la copine, j'en reviens. C'était top 1) de sortir et me séparer un peu de mes mouflets 2) d'assister à ce cours. Chéri je te promets je t'expliquerai tout.
Cinq heures de digestion minimum à prévoir. Si on rajoute le resto turc avec les collègues hier soir, je crois que j'ai assez mangé pour la semaine, sauf qu'il y a encore 4 jours dans cette semaine et qu'on dînera encore dehors vendredi soir, mouai... C'est bien quand la vie sociale reprend mais ça fait un peu mal au ventre!
Six heures seulement avant de me lever demain matin... alors je vais me coucher après une journée bien remplie!!!

Au fait, les enfants ont rédigé leur contrat (et il me plait beaucoup), j'ai installé le nichoir, et remis des graines dans la mangoire du jardin, et j'ai hâte d'admirer les petits zozios.

mercredi 4 février 2009

Côté lecture

Cela fait un moment que vous voyez dans la colonne de droite la couverture de Karoo Boy, de Troy Blacklaws (édition Points en poche).

Et ce ne serait pas lui faire justice de croire que j'ai mis longtemps à le lire.
J'ai envie de remercier ce livre pour les heures dépaysantes dans lesquelles il m'a plongé avec tant de facilité.
En quelques lignes j'étais plongée dedans, en deux chapitres j'étais partie ailleurs, bouffée d'une autre vie au milieu de la mienne. Prairie dans ma forêt. Sensation rare que j'adore.

Je vous en parle un peu?
Douglas est un jeune garçon blanc d'Afrique du sud qui vit au bord de la mer. Il a un frère jumeau, un père écrivain, une mère enseignante. Il est profondément vivant. Dès la troisième page son frère Marsden est définitivement mort, tout change alors dans sa vie de désormais jumeau pas mort. Et notamment il va rapidement déménager, seul avec sa mère, dans l'aride région du Karoo, où l'apartheid sévit encore...

extrait:
"Le visage de ma mère est un masque, mais je sais qu'elle est en proie à des tourments intérieurs, parce que la boîte de vitesse grince atrocement au moment où elle passe la troisième. Les poules de Hope font un tintamarre terrible dans leur cage sur le toit, coincée derrière la valise en crocodile de mon grand-père afin qu'elles ne soient pas plumées par le vent. Chaka aboie comme un fou, la boîte de vitesse grince et Hope pleure ayee ayee ayee parce que Le Cap va lui manquer, même si les voyous sont partout."

J'ai aimé être un peu ce garçon, vivre ses sensations, m'étonner avec lui, découvrir, affronter, apprendre avec lui, j'ai aimé ses graines de corail dans la poche durant des années, sa naïveté face à l'ignoble, sa fraîcheur face au féminin de son âge, son regard sur l'adulte, sa conception de l'amitié au-delà des clivages. J'ai aimé son honnêteté de pensée, et ses effrois.

Bonne lecture à vous maintenant!
PS: j'ai très envie de vous parler aussi d'un autre... mais pas tout en même temps, ce serait dommage!

lundi 2 février 2009

Elle s'appelait Johanne

Certain(e)s d'entre vous étaient peut-être allé visiter son blog , comment savoir ce que vous faites, derrière vos écrans, des liens que nous mettons...

Je nous revois attablés plusieurs fois en sa compagnie, éclatants de rire lors de dîners entourés d'enfants que l'on voyait grandir; je la revois nous expliquer, modeste, la création de sa société, je revois son mari nous conseiller sur des questions très techniques, je revois nos enfants jouant côte à côte. Je nous revois dans un salon, 3 femmes allaitantes devisant à l'écart d'une fête, prenant le temps d'être mères et femmes à la fois, partageant un moment d'intimité sereinement. C'est l'image que je souhaite garder de Johanne, c'est ce que je connais vraiment d'elle.

Johanne est décédée la nuit dernière, entourée des siens, portée par beaucoup plus. La leucémie gravissime contre laquelle elle a tant lutté aura fini par l'emporter, malgré toutes les chimio, malgré le don de moelle de son frère, malgré tant et tant.
Pensées pour ce sacré bout de femme dont toute la vie était bio, si discrète dans sa vie d'avant, si farouche dans sa bataille qui aura duré un an.
Pensées pour elle et pour sa paix, pensées pour ses parents, pour Luc, pour Eline et Alexandre, à qui elle ne cessera jamais de manquer.

dimanche 1 février 2009

Soirée Disco!





Robe pailletée bicolores, leggings noirs aux bas pailletés, chaussures mi-argentées, veste en velours lisse, porte-monnaie argenté en bandoulière, et perruque afro, telle était ma tenue!



Chéri était en pantalon pattes d'eph en velours noir lisse, chemise satinées vert d'eau, et perruque afro itou, on se la refilait en quelque sorte!




On était bôoooooooo!
(et on s'est amusé comme des petits fous! On a ri! on a dansé! on a picolé du très très bon! C'était bien de faire la fête!)

Au fait mon chéri, ce n'était pas toi le héro de cette fête là mais tu étais pourtant le héro du jour, mon héro de tous les jours... Bon anniversaire mon amour!