vendredi 30 avril 2010

Petite créa du jour



Fourniture la droguerie.

Un peu de fleurs à mes oreilles, et près du coeur, c'est le printemps!

mercredi 28 avril 2010

la suite des aventures des péripéties de travaux de Plume # 2

Le paysagiste a annoncé jeudi qu'il commencerait lundi, et lundi qu'il n'avait plus que 2 jours pour finir un jardin ailleurs et donc qu'il commencerait mercredi et a fait livrer des matériaux.
On est mercredi.
Fin d'après-midi.
Nada.
Les filles, dites, il va revenir et finir tout bien, hein?

Tout va bien, je vais bien.
Je n'ai pas la chkoumoune, tout va bien.
Ma maison n'a pas la chkoumoune, tout va bien.
Lalalalalalaaaa...
oui oui oui, tout finira bien...

mardi 27 avril 2010

Crochetons!

Hello les z'imis!

Si vous suivez bien vous savez que je m'offre des petites soirées de détente bien sympathique à la Roulotte à apprendre le crochet avec notre chère Bliss Cocotte (et à papotter avec les copines bloggeuses présentes, salut les filles!)
A quoi sert le crochet?
D'abord à être le prétexte à faire quelque chose de créatif et sympathique, et aussi pour l'instant à faire une housse de mobile rigolote, une religieuse à la rose qui ne se mange pas, à apprendre à faire des points rigolos pour un futur bord de tunique... je vais me le tenter ça... et maintenant à inventer des petits accessoires pour mes mignons.

Maeva, vise la culotte du bébé de mon Didou chéri!

jeudi 22 avril 2010

la suite des aventures des péripéties de travaux de Plume

Après une matinée stressante à la recherche de la canalisation perdue, après arrachement du fil du téléphone et de celui de l'arrivée d'eau de la maison,
Après mon déguerpissage des lieux pour abaisser mon niveau de stress (et pouvoir accéder à un verre d'eau, des toilettes, et des copines!) et un chouette bon moment en ville en super compagnie,
Après un boulot conséquent de la part d'un pelliste perséverant et de plombiers qui ne l'étaient pas moins, et l'intervention efficace et rapide d'un électricien, les choses prennent bonne tournure ce soir.
Comme quoi bien entourés les embêtements peuvent finir dans les sourires.
Le pelliste travaille encore à nous aplanir toute la terre pelletée devant et derrière la maison, la maisonnette de jardin a échoué ce matin dans une benne à gravats et nous dégage enfin une belle vue depuis le salon et le paysagiste commencera son boulot lundi matin.
Chéri et moi poussons un "ouf", un "ouaiii", et un "aller!"...

Quelques photos avant/après:

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mercredi 21 avril 2010

Beyrouth, le retour

A peine le temps d'accueillir mon bureau chez moi (merci papa, merci maman pour les bras et la voiture), d'avoir une idée de ce que ça donnera (quand on aura fini d'enlever le polystirène et la colle au plafond, fait tombé un peu de carrelage et de vieux meubles de cuisine ainsi qu'un immonde conduit en placo, rebouché à l'enduit tout ce qui doit l'être et tout repeint...), d'entendre les enfants s'exclamer que ce que je ramène est beau et qu'ils le veulent chacun le bureau dans leurs chambre (c'est MON bureau...) et me revoilà confrontée à ces gros travaux si sympathiques...

Faire confiance à nouveau à des étrangers, confiance en leur travail, leur honnêteté, leur prix. Il faut bien. Même si ce n'est pas sans angoisse vu l'historique de la maison (souvenez-vous , et bien après , et tous les mois entre les deux et des semaines encore après...).
Au moins ce nouveau chantier promet d'être court. Et avec peu d'intervenants. Un pelliste 2 ou 3 jours, un plombier un jour, un paysagiste une grosse semaine. Et puis au moins cette fois les travaux sont dehors et la famille est bien plus préservée. Et ça promet d'être joli après.

Mais pourquoi tout se télescope toujours dans ma vie comme ça?
Est-ce que cela m'empêche de vivre mes passages pleinement ou est-ce que ça m'aide à les passer?

Je n'ai pas vraiment le temps de me poser la question.
Bienvenue dans mon jardin!

devant, mercredi 21/04 09h00

 derrière, mercredi 21/04, 14h
Adieu l'ami, merci pour tout tes bons fruits toutes ces années, nous mangerons encore longtemps des confitures faites maison grâce à toi, merci aussi pour ton ombre et tes grimpades, merci pour la place que tu nous fait, nous planterons un autre arbre, c'est promis.

 derrière, mercredi 21/04, 19h

lundi 19 avril 2010

L'instant T de la page que l'on tourne # 2

Le temps a un peu suspendu son vol, je suis dans l'exact virage.

Les patients ne viendront plus s'asseoir en face de moi, et les meubles vont passer une dernière nuit dans ce là-bas si familier.


La pièce pour les accueillir à la maison est loin d'être finie, même si chéri s'est efforcé de l'avancer un peu hier encore. Mais le bureau, les jolis fauteuils, les tableaux, le double trieur chiné qui a fait si bon usage, ils vont tous débarquer et se faire leur petite place. Ca n'aura pas tout de suite fière allure, le virage va prendre son temps et ses étapes nécessaires. Mais l'après va commencer demain, déjà, en terme d'installation.

En ce qui me concerne, ma belle-maman étant montée hier dans un train bondé de passagers en transit à Toulouse malgré eux - elle-même n'avait pas vraiment prévu de rentrer par le rail à son arrivée 8 jours plus tôt - je peux enfin commencer à éprouver tout ça sans plus de parasite qu'à l'habitude. Mes petits parasites en culotte courte me laissent plus le loisir de penser. Ils sont bavards mais pas totalement intarissables... et un peu plus soumis à mes silences!

Me voilà donc à nouveau depuis ce matin dans ce statut si particulier et pourtant bien à part souvent des statistiques, celui de ni au travail ni à la retraite ni en congé maladie ni en congé maternité ni en recherche d'emploi, je vous présente: la mère au foyer!
Celle-ci gagnant une légitimité certaine quand elle est assortie du label "famille nombreuse", cela me passe auprès des uns de me justifier de ne pas travailler. 
Pas auprès de tout ceux qui me côtoie, que la nouvelle étonne.
L'une, le mois dernier, ma envoyé un "pourquoi? tu attends des jumeaux?" qui ne m'a pas plu, d'autant qu'un "encore" inaudible était bien perceptible au milieu de la question. Je venais de lui dire que je serai bientôt plus disponible pour le café que nous n'avons jamais réussi à prendre cette année car j'allais cesser de travailler. Je n'ai répondu que "non". Fallait-il qu'elle me prenne pour superwoman, pour qu'à ses yeux seule une nième grossesse, et multiple de surcroît, ne puisse m'arrêter? 
Heureusement mes amies me savent plus fragiles que ça, et me posent des questions gentilles et enveloppantes. 
Et se réjouissent des déjeuners que nous allons pouvoir partager, oYé les filles!!! Qui? Où? Quand? :oP
 
Donc aujourd'hui, premier jour non travaillé, était une journée sans courir. Pas sans rien à faire. Sans courir. Des enfants zen en vacances, un rendez-vous chez l'ostéo comme seul impératif horaire à respecter.
Ne pas courir. J'ai bien aimé. ;o)
Ce n'est pas que ça ne me sois jamais arrivé, mais aujourd'hui je savais que cela serait beaucoup moins exceptionnel dorénavant. Donc différent. Pas "wwwwwwaaaaaa le pied, j'ai du temps!!!".
J'ai bien aimé.
It's my new life!
Je vais avoir besoin de semaines/mois comme ça.
A soupoudrer avec des choses à faire et des choses que j'aime faire.
Et des projets oui j'en ai plein Tili.

Ce moment que je vis est une chance.
Celle de choisir comment vivre ma vie sans réellement être en danger.
Au nom de ceux qui ne l'ont pas je ne vais pas la gâcher.

Je voudrai avoir le temps de me ressourcer pour donner toute ma mesure quand je m'y plongerai.
Et déployer mes ailes.

En attendant très bientôt à nouveau Beyrouth dans mon jardin! (vous vous souvenez que j'ai une canalisation d'évacuation à changer sous menace de déversement d'égoûts dans ma maison sinon?) Ô joie et délectation...

jeudi 15 avril 2010

L'instant T de la page que l'on tourne

Ca y est, la dernière patiente a passé la porte et aucun autre patient ne la passera pour moi dans ce bureau. La légère nausée revient. Comme à son arrivée.
Pour la dernière fois remplir la remise de chèques.
Pour la dernière fois fermer le dossier, ranger les dossiers dans le double trieur.
Pour la dernière fois regarder la pièce intacte.
(photo plus tard, vous n'aurez qu'à revenir ! ;o) )

Tiens, ma collègue qui finissait à la même heure que moi est partie. Sans me dire au revoir. Celle qui "ne mélange pas le personnel et le professionnel". Celle qui ne se libèrera pas pour mon petit pot d'au-revoir parce qu'elle a un patient à cette heure là cette semaine là. Elle est cohérente. On a pourtant bien travaillé côte à côte. Je sais que je manquerai aux 3 autres, c'est déjà ça.

Et commencer à vider le bureau, à trier son contenu, vider, vider, remplir la poubelle, réunir toute la papeterie inutilisée, les courriers personnels.
Décrocher les tableaux, le poster préféré, et le calendrier de Titouan Lamazou.
Enfourner dans un sac la petite décoration et les éléments de bureau, la fameuse boîte de mouchoir, le bambou offert par la précédente patiente, l'orchidée de bonne compagnie.

Plier le tapis, ranger le set d'écriture dans le tiroir surprenant de vide.
Enfin éteindre et partir.

La prochaine fois ça sera en laissant une pièce totalement vide.

L'émotion avortée dans la voiture ne s'est pas libérée à l'arrivée à la maison.

Et belle-maman, qui a apporté une aide précieuse cette semaine auprès des enfants, me saoûle ce soir avec les histoires de santé de la vieille tante alors que je suis plongée dans mon ordi à vous raconter ça.

samedi 10 avril 2010

Idée du jour: se la couler douce

Méthode, ingrédients, temps de cuisson, c'est un peu mélangé, mais c'est ma recette du jour:

- plein de jolis moments passés dans la semaine en tribu. On prend 8 blonds, on rajoute 6 bruns (enfin un tendance blond dans les 6 quand même), on mélange, on fait du vélo, on joue à la bonne paie, on va à la droguerie, on fait une razia de Schleich, on boit du café, on fume des clopes, on fait décanter le bon rouge, on change des couches, on passe des Dvd, on s'émeut, on se marre et on recadre un peu les gosses. On vit comme si on avait toujours vécu tous les 14 sous le même toît, comme à chaque fois quelque soit le nombre qu'on soit. Enfin on se quitte mais jamais pour longtemps. Et ça fait des bonnes ondes d'amour dans ma maison, qui collent aux murs et aux coeurs, c'est bon.

- des enfants tchoupis, qui non-contents d'avoir laissé une semaine à la disposition de nos invités leurs chambres qu'ils avaient très soigneusement rangées pour aller dormir sur des matelas gonflables dans des sacs de couchages dans les chambres de leurs petits frères, le tout sans jamais s'en plaindre, en allant à l'école pendant la journée et en se couchant tôt pendant que les autres veillent, prêtant leurs skate-vélos-jeux à loisir, non-contents de me répondre "mais maman c'est normal" quand je les en ai félicité (je fonds), m'ont laissé pioncer un bon petit moment ce matin (et c'est heureux vu qu'en l'absence de leur père à Paris depuis vendredi je suis infoutue de me coucher de bonne heure) et sont adorablissimement serviables depuis ce matin (non, il ne va rien me tomber sur la tête maintenant, a répéter 12 fois)

- Une météo plus que radieuse, les chants des merles et merlettes en cadeau bonus du déjeuner sur la terrasse. Vous rajouter à celas un kawa et j'ai fini ma religieuse au crochet mode d'emploi by Bliss cocotte, trop fière, trop zen.

- Un p'tit bonhomme tout content d'aller s'acheter des p'tites chaussures pour mettre un peu au grand air son 27 fillette (à pas 3 ans) et qui acquiesce rapidement au choix de sa môman chérie.

- Relire la BD de Margot Motin, toujours aussi peinarde. Mais il y a 4 enfants dans cette maison et je suis toute seule ou bien?

-Un ami qui appelle pour un barbec' chez lui avec des potes, enfants compris, et qui habite à moins de 100 m de la maison. Les pieds sous la table en prime!

- Un mari qui a essayé de me joindre toute la journée mais ça captait pas/il ne pouvait pas parler/j'entendais rien/j'étais chez le marchant de chaussures. N'empêche je l'aime.

jeudi 8 avril 2010

Idée de la semaine: partager

De joyeuses fêtes de Pâques entre nous.

 J'adore Pâques, cette fête me plaît finalement bien plus que Noël.

Et puis l'arrivée des amis ancestraux et toujours si actuels, en vacances. La simplicité de fonctionner ensemble.
14 dans la maison durant 6 jours. Happy familys.
Juste un peu dommage que je bosse en même temps. Mais les consultations se passent si bien. Des au-revoir déjà. Encore quelques jour avant "l'oisiveté".

Sinon un troisième avis chez un troisième ORL, et quasiment un troisième diagnostic... Mais j'avance et suis assez sereine avec ça.