samedi 28 juin 2008

Comme au bon vieux temps

Parce que dès l'affiche ça sentait l'enfance et les visionnages avec papa, les grands éclats de rire et les esquimaux, parce que depuis cette époque mon père arbore toujours, de son premier à son dernier jour de vacances, le même chapeau qu'Indi (même si avec ses chaussettes de tennis c'est pas super raccord...) Physiquement mon père est un mix d'Alain Chamfort et d'Harrison Ford, le côté "par ici les minettes" en moins, c'est un cérébral gentil mon papa.
Parce que ça aurait manqué à ma culture cinématographiquement familiale, parce que c'est dans mes gênes, que j'aime bien sursauter au ciné quand c'est pour de faux.
Je suis allée voir ...

(Si vous cliquez sur l'affiche vous verrez la bande annonce en français)

C'était comme quand on était petit, les toiles d'araignées, les squelettes, les cascades improbables, et les pièges archéologiques, les disputes entre les personnages, les bagarres téléphonées à mort, les poursuites en jeep dans la jungle avec rebondissements multiples, les gros insectes bien flippants, et plein de petites allusions à d'autres épisodes pour les connaisseurs, le tout by mister Spielberg himself . Un nouvel épisode culte!

Fan de méga-effets spéciaux s'abstenir, vous allez sûrement trouver ça nullissime.

jeudi 26 juin 2008

Nous étions attablés...

... gentillement installés dehors pour un petit déjeuner qui ressemble déjà un peu aux vacances ...

Vous avez remarqués l' assiette et la tasse du cadet? Il les adore et ne veut plus petit déjeuner dans autre chose. Il les a choisi amoureusement: le orange pour l'une de ses couleurs préférée, et les robots, pour être raccord avec sa future chambre. Fourniture Pouicland, of course...

...quand un sacré boucan est venu nous casser les oreilles...


Mêkeskispas? se demandait le petit dernier en essayant d'aperçevoir ce qui pouvait provoquer un bruit pareil...

Mais c'est rien mon chéri, c'est juste un monsieur qui est venu tout casser les murs de la maison! (et c'est une excellente nouvelle, croyez-moi!).

mardi 24 juin 2008

Moche gribouille # 1

Moche gribouille contre les soit-disant entrepreneurs en bâtiment, plus experts en arnaquage des familles qu'en placo et en plomberie. Moche gribouille contre le mec qui vous berne dès le devis, ne plante pas un clou et qui en plus n'engage que des incompétents pour le faire. Contre le même mec qui est capable de vous vider le porte-monnaie en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Et ne croyez pas qu'il aura pitié de vous, de vos économies, de vos 4 enfants et de votre maison ouverte à tous les vents de janvier à mars (bougre de gourde que je suis!): vous apprendrez après-coup qu'en coulant sa boîte et en claquant les pécules difficilement accumulés de 7 clients qu'il laisse sur le carreau (et nous sommes les moins arnaqués de la bande quand on regarde les montants!) le bonhomme est en train de saigner à blanc sa propre soeur à qui il a demandé d'être gérante de la-dite société. Et qu'il s'en f*ut, mais alors, vous n'imaginez pas à quel point!

Moche gribouille donc contre les c*nnards d'escrocs qui n'assument évidemment pas la portée de leurs actes, qui laissent des ouvriers (dont leurs cousins et ex-beau-frère) exangues financièrement se disputer avec leurs épouses et se rendre malades nerveusement pour avoir bossé et avancé du matériel sans être payés, qui ne se rendent pas aux convocations de contre-expertise (pour s'expliquer sur les trop perçus et sur toutes les malfaçons du peu qui a été fait) ... et qui partent en vacances tranquilou.

Moche gribouille contre les naïfs comme nous qu'on dirait nés de la dernière pluie tellement ils étaient trop contents de trouver enfin un entrepreneur à prix moins exhorbitants que les autres (qui ont cerné l'aubaine en voyant l'adresse). Non mais je te jure, on aurait dû le voir venir depuis 10km avec son petit pull près du corps et son ceinturon Dolche et Gababidule! Et le pire: son bagoût, mais où était passé mon bon sens, mon intuition, mon détecteur de baratineur intégré, le mec nous aurait vendu sa mère! AAAAAAAAAAAAAAAAh!

Ouin.

Heureusement il a aussi des mecs bien, qui bossent bien, qui sont gentils, qui sont raisonnables, et en plus ils nettoient tous les soirs avant de partir pour laisser propre le chantier. Bon, il faut les payer quand même, ne rêvez pas, on n'est pas chez les Bisounours, mais au moins chaque soir en voyant les modifications du jour chez vous, vous savez pourquoi!

dimanche 22 juin 2008

Calor et voisins en or

Nous avons enfin, après un printemps automnal, la visite du soleil.
En trois jours de temps il a repris sa place, ainsi que son amie la chaleur, dans nos vies toulousaine. Et tout le monde ici les attendait tant que n'est pas venu encore le droit de se plaindre de ceux-ci, que non!

En attendant, travaux obligent, il s'agissait ce week-end de détapisser. Et me voilà hier, des heures durant, la décolleuse à la main, dans un bain de vapeur qui n'avait pourtant pas les vertus du hammam. Et si la maison est bien isolée de l'extérieur, quand c'est dedans qu'il fait bien chaud... vous ouvrez!
J'avais donc bien étuvé toute la journée.

J'ai été bien récompensée le soir (sortie organisée in-extremis avec la baby-sitter de secours): nos charmants voisins (et parents de notre baby-sitter en titre) nous ayant invités au concert en plein air de l'Orchestre National de Toulouse (depuis le temps que je rêve de voir jouer cet orchestre si remarquable!), qui jouait au beau milieu du stade Ernest Wallon (le mythique stade de rugby du Stade Toulousain voyons!) devant maire, préfet et président de la région.
Une soirée magnifique sous la direction du chef d'orchestre Tugan Sokhiev, avec au programme Chostakovitch (dont j'ai découvert la magnifique "ouverture festive"), Verdi, Tchaïkovski, Bizet, Saint-Saëns, Berlioz, Borodine, sans parler des rappels, et de la Walkirie sous les feux d'artifices!
Un bon 30°, une petite bise pour nous aérer, un superbe concert et de la bonne compagnie. Le pied!

Après ça, un petit dîner ensemble au Tariquet sur notre terrasse, de minuit à 2h du mat'. Réveil ce matin un peu plus difficile, mais comme j'aime vivre où je vis!
Et vous savez le pompom? Nos voisins ne sont pas là aujourd'hui et nous ont chaudement recommandé d'utiliser leur piscine!

vendredi 20 juin 2008

Côté lecture # 1

J'ai bien l'intention de partager avec vous de temps à autres mes lectures. Je commence par un livre fini aujourd'hui, mais je promets de vous faire un jour prochain découvrir des ouvrages qui m'ont marqués, plus, saisis, impressionnés, divertis, même si cela fait longtemps pour certains que je les ai lus.

Je viens de lire "Survivre avec les loups", de Misha Defonseca (l'adaptation cinématographique est sortie l'hiver dernier).


Je voulais une lecture facile et très dépaysante. J'ai été servie.
Ce n'est pas de la haute littérature, mais après d'excellentes dernières lectures et étant fatiguée ces dernier temps c'est exactement ce qui me fallait pour ne pas me prendre la tête et ne pas me décevoir non plus.
L'auteur et narratrice avait 7 ans au début de cette histoire autobiographique. Petite fille juive vivant à Bruxelles, elle parti "vers l'est", en quête de ses parents déportés.
Aux 2/3 de ce récit étonnant, comment ne pas partager la stupeur de cette petite fille si seule, traversant la Pologne et atteignant la Russie. Au terme de son périple elle aura parcouru 3300 km, dont une immense partie à pieds.
Il est si troublant de se dire que cette histoire est vraie que grande est la tentation d'envisager la mythomanie de l'auteur, et pourtant... qui dit extraordinaire ne dit pas impossible. Et si jamais c'était vrai!

mardi 17 juin 2008

Dans l'eau

- On se fait une soirée sans informatique ce soir?
- Je ne crois pas que ça va être possible.
- ... ?
- Je ne crois pas que tu vas tenir longtemps à cette idée.
- Pourquoi? c'est possible si on le décide...
- Il y a France / Italie ce soir
- ...

Voilà, maintenant vous savez que je suis faible.
La soirée sans le net c'est quand même plus sympa à deux.
N'empêche que je ne me donne qu'une demi-heure sur bl*glines avant de refermer le Macb**k.

Après, hop: au plum' :o) mit un petit poche.
J'ai d'autant plus envie de lire que je fais des cartons de bouquins en ce moment (nous sommes en travaux pour des semaines), ce qui me donne malgré moi l'impression étrange de mettre des livres en prison.

lundi 16 juin 2008

Les derniers et les premiers

C'était le premier anniversaire du petit dernier, le tout dernier premier anniversaire de la maisonnée, nous l'avons fêté hier, l'a jamais plus nouveau-né.

C'est notre dernier-né, le tout dernier, on se l'est dit, promis-juré, mais pas craché. Non pas cracher.

C'était la première bougie, soufflée, la toute dernière première, misère.

Le plus petit, le dernier né, premier fêté de l'année.

Encore un petit peu bébé, mais pas autant que l'année dernière, et plus d'ici la fin de l'année... prochaine.


samedi 14 juin 2008

Question de technique...

Un tout petit mot pour aider ceux (celles) qui souhaitent poster un commentaire et qui ne sont pas chez blogger:
Dans le formulaire de commentaires vous cliquer sur le bouton de votre choix dans "choisir une identité", puis vous remplisser votre nom, puis votre adresse url (http://...) si vous le souhaitez et si vous en avez une, et voilà!

Donc normalement tout le monde peut désormais laisser un com'...

vendredi 13 juin 2008

Maternité


Porter l'enfant. Etre son port d'attache, son lieu. Son berceau, son radeau parfois.

Il y a un an mes dernières heures de femme enceinte s'écoulaient et j'accueillais tant que je le pouvais tout ce que mes sens pouvaient m'en dire.

Etre enceinte, autant dire être muraille parfois entre l'enfant et le monde pour lequel il n'est pas encore prêt.

J'ai connu - 9 années sont si courtes quand l'on se souvient si bien - les heures longues qui s'étirent d'une lenteur inouïe et finissent par devenir journées et semaines, durant lesquelles ce seul rempart que l'on est censée être tient à si peu de choses, et certainement pas seulement à soi. J'ai connu aussi d'autres fois la sérénité de se savoir cocon pour un autre si familier.

Je savais l'an dernier que bientôt plus jamais cette pression intérieure ne soulèverait mes premières côtes, cette pesanteur ne me comprimerait le bas-ventre, cette proéminence ne me précèderait plus si esthétiquement, cette fermeté ne lisserait plus mon nombril. Je savais que plus jamais je n'éprouverais cette sensation si primale d'un mouvement étranger au dedans de soi.
Et chanceuse de déjà tant avoir reçu, vécu, appris sur moi lors de ces 3 grossesses, ces 3 moments si forts de ma vie, et sur le point de mettre au monde ce 4ème tout petit fruit de nous, en accord avec mari et médecin, je prenais le pari de l'accepter.

jeudi 12 juin 2008

Bonjour vous

Parce qu'écrire est pour moi une respiration, et que photographier le devient, me voici devenir Plume pour vous faire partager quelques regards, quelques mots.
Pas tous les regards, pas tous les mots.
Choses vues, choses lues, choses à lire, à voir, à entendre et à regarder. Et pourquoi pas même un petit peu de musique? (si j'arrive à comprendre comment l'insérer)

A bientôt chacun, et que la vie vous soit douce.