vendredi 12 mars 2010

Idée du jour: prévoir n'est pas subir


Dès le matin savoir ce que l'on ne "profitera" pas de la sieste du petiot.
Alors dès le matin vivre le petiot pour le petit soleil qu'il est. Aussi pour que ce moment éclaire de son empreinte le moment pénible à venir.
Le couver des yeux quand il donne à manger à son raton laveur préféré, qui reçoit le singe en visite sur le tapis du salon. L'observer mettre le couvert, servir, débarasser, choyer ses hôtes en peluche. Piaffer autant que lui d'une visite, partir accompagnés donner à manger aux canards (mais quel froid de gueux!), déjeuner au pied lever chez la copine et sa fille.
Rentrer pour "la sieste".

Passer successivement les 20 coups de fils prévus aujourd'hui à des patients, pour caler les rendez-vous de mon "retour" dans 10 jours. Tomber une fois sur deux sur les messageries et savoir qu'il faudra se rapeller, jongler à nouveaux entre les impératifs horaires bien naturels de chacun. Entendre leur enthousiasme parfois à la perspective de ma reprise, ou leurs questions discrètes et générales sur ma santé. Moi qui sait que c'est pour leur annoncer mon départ, préparer notre au revoir...
J'ai 50 consultations minimum à poser en 4 semaines. 25 pour annoncer la fermeture de mon cabinet, 25 autres pour faire mes adieux à chacun deux semaines après l'annonce. Et la nausée rien que de penser à ce que ça va être à vivre.
Sans compter toutes les résiliations administratives, les annonces aux collègues du réseaux, prévenir tous les anciens patients par courrier...
Mais je sais que je fais bien de faire tout ça. Alors...

2 commentaires:

Tili a dit…

Pas vraiment de commentaire, juste un petit sourire en passant.
Tu sais faire, ça va aller :-)
Biz
Tili

lilirosebonbons a dit…

Courage ma belle, on est toute avec toi. La vie n'est pas toujours simple, souvent injuste... De grosses bises !