mardi 30 août 2011

:^°



Heureuse, zen, paisiblement active, étonnamment pas sur les nerfs. Je m'auto-constate détendue et alerte.
Comment se fait-ce?
On est pourtant bien le 30 août n'est-ce pas?
Typiquement une date où on ferait bien du tartare de bambinot, où rien qu'en les croisant dans le salon à 10h30 du mat' un "punaise ils sont encore là, c'est quand l'école déjà?" me venait en tête les années précédentes.
Alors quoi?
Où est passée la mère aigrie en moi cet été?
Je ne saurais vous le dire. Mystère.
Je préfère ne pas la chercher. Autant qu'elle se la coule douce ailleurs, elle ne manque à personne, et elle a bien mérité une année sabbatique (vas-y prends-en cinq, c'est cadeau. Steplé).

Moi qui me disait il y a 2 semaines "punaise 3 semaines à la maison avec les enfants, à partir de quand aurais-je envie de les passer par la Garonne? Combien de jour serait-je pétrie de la culpabilité de ne plus pouvoir les voir en peinture, ces chairs de ma chair chéris?".
Ben non ce n'est pas venu!!!
J'en suis même à moultes invitations chez nous de copains/neveux/nièce/frère/parents en panne d'eau et avec invités/parents de copains au barbecue/voisinade géante dans mon jardin/barbecue tardif chez des potes/acceptation d'invitations de mes enfants. Et toujours zen, et la maison présentable en plus..
Bon c'est vrai que je risque d'avoir un début d'orgasme devant 3 heures de solitude d'affilée mardi après-midi prochain, je suis en manque. Indice majeur: malgré des journées bien remplies je ne parviens à me coucher qu'au milieu de la nuit. Une fois que j'ai eu mes 3 h de solitude donc. Où est l'anti-cernes?
Vous me direz que j'ai encore une semaine pour les trouver insupportables et essayer de m'en débarasser par tous les moyens (qui seront limités...), mais je suis étrangement peu inquiète que ça vienne maintenant.
Et puis zen c'est une chose mais je suis heureuse aussi. Je suis vernie (tiens oui justement, rouge carmin pour tout vous dire).

Peut-être que mes loulous sont au top, ou que d'avoir vécu à 180 puis 19 puis 6 puis 9 en vacances aide à trouver la zénitude à 6 chez soi, ou peut-être que d'avoir eu juste en rentrant un stage de 3 soirs à dessiner des nus m'a dé-frustré d'arts plastiques, ou peut-être que d'avoir fini mon atelier me met en joie, où peut-être que la spiritualité qui traverse ma vie est à l'oeuvre là aussi, et sûrement que je bade mon chéri, peut-être tout ça à la fois.
Mais ni l'éléctroménager qui nous lache en traitre (et en cascade), ni les réactions épidermiques (et bêtises) d'un prépubère en pré-rentrée scolaire, ni les sauts de kangourou dans le salon, ni les étalages de jeux de société dans toute la mezzanine ne viennent (durablement) à bout de mon humeur bonne enfant.

Bien que je ne bouderai pas une discussion avec des adultes en pleine journée (délire!), et encore moins une petite bouffe entre copines (holàlà, fantasme! Danger danger, risque de grosse envie rien qu'à l'évoquer!!!).
Tenir bon. Profiter de jouer avec Petitou, de manger sur la terrasse avec les loulous, de voir peindre mes fistons et profiter aussi d'avoir encore une oreille attentive à ce que je dis de temps en temps. Avant qu'ils en aient trop marre d'avoir des adultes qui les bassinent toute la journée avec des consignes, leçons, réprimandes... Profiter de ne pas faire encore le taxi all week long, de ne pas superviser les devoirs et de porter des jupes et des tongs.

La rentrée, cette fourbe tornade, sabotera-t-elle ce surprenant si doux retour de vacances ?
Mystère et boules de gommes...
Un déj' en ville entre filles, quand même... Et un ciné?!

1 commentaire:

l'Ange Mimosa a dit…

eh ben... je t'envie, c'est chouette... Profite de cet état de grâce !