La maison est silencieuse, encore un peu.
L'homme du foyer s'est absenté, discrètement, sur un baiser. Il rentrera tard, demain soir. Cette fois le petit dernier ne s'est pas réveillé dès qu'il a refermé la porte derrière lui.
Une heure déjà que le sommeil m'a quitté. Cogito, cogito, je ne peux pas m'empêcher de cogiter. Les pensées viennent seules et je ne parviens pas à m'en défaire, j'ai essayé pourtant.
Dans moins de deux heures il faudra que nous soyions tous prêts, les uns à partir à l'école ou chez l'assistante maternelle, moi à les emmener. Le réparateur de l'alarme sera là, l'électricien peut-être enfin aussi, ceux qui vont faire le crépis sur le point d'arriver sans doute, et enfin le chef et ses acolytes qui commencent à vider les lieux de leurs déchets mutliples.
Intrus compatissants, intrus négligeants et anonymes, intrus pénétrants et inquisiteurs.
J-3 commence avec l'aube.
Où être ensuite?
Encore quelques minutes de somnolence peut-être avant le grand lever, et l'exigence d'être mère, femme, propriétaire.
mercredi 15 octobre 2008
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