jeudi 16 octobre 2008

J -2

Etre chez soi, se sentir en latence depuis des heures qui s'étirent.
Des hommes font du crépis à l'extérieur. Il n'y a personne d'autre que moi.
Je trouve qu'il commence à faire froid. J'entends qu'on annonce un hiver précoce, dès novembre, très froid en décembre, et plus doux en janvier/février. Je n'ai toujours pas de radiateur à ma chambre, deux enfants non plus. Et l'électricien qui n'est pas là aujourd'hui. Et la cheminée qui arrivera finalement le 15 décembre.
J'entend Berry chanter "Demain", et ça me parle.
10h40, la porte d'entrée s'ouvre sans prévenir.
Pour une fois je dis que ça surprend. Il ne se démonte pas "vous avez eu peur? Ca ne peut pas être quelqu'un d'autre que moi en ce moment".
Ce mec est chez moi chez lui, il estime qu'il n'a pas besoin de frapper.

Hier j'ai trouvé tous mes volets ouverts en rentrant, même ceux des chambres des enfants où il n'a rien a faire, ceux de ma chambre. Et du matériel qui nous appartient est parti.
Chéri est loin, c'est censé être lui le seul interlocuteur du chantier maintenant.
Alors dire ou ne pas dire?

J'appréhende la réception du chantier, samedi matin. Fuir loin avec mes enfants, ma belle-mère pour qu'elle ne se mêle de rien, attendre le sms de chéri et son père architecte. J'appréhende d'être encore en travaux des semaines. Mais impossible de ne pas faire finir ce chaos électrique.

Dans 10 jours j'ai une semaine de congés. Je veux être chez moi. Détendue et chez moi.

Je vais aller réécouter Berry...

Découvrez Berry!

2 commentaires:

Telle a dit…

On dirait que la pression monte chez toi !

Peut-être juste noter ce qui a disparu et l'ajouter à la future liste de ce qui sera à revoir ?

Bises

Anonyme a dit…

l'homme est bien rentré?
dis-moi comment te soutenir, je me sens démunie...
je t'embrasse fort