mercredi 29 octobre 2008

Bienveillance et silence.

Un responsable du centre de loisir croisé hier m'a dit "Ah, vous avez l'air un peu plus apaisée, c'est bien, parce que vous aviez l'air totalement épuisée ces derniers temps, ça ne doit pas être facile tous les jours 4 enfants, je commence à m'en rendre compte maintenant que j'en ai deux".

Je l'aime bien cet homme, c'est un très bon interlocuteur pour les enfants, il a très bien su désamorcer l'an dernier un petit despote de cours de récré. C'est lui le premier à l'école qui a su que j'était enceinte du dernier, parce que j'avais mal au rein et demandé à m'asseoir, il était venu me voir inquiet.
Là, je lui ai glissé brièvement que nous sommes en travaux depuis plus de 10 mois et que s'il faut nous irons devant la justice pour faire finir, que les enfants ont le chauffage depuis deux jours et que nous pas encore, alors oui je suis fatiguée de tout ça, mais gérer les enfants ça va. Il m'explique que sa compagne a deux enfants, qu'il découvre ce que c'est de vivre au quotidien avec eux. On ri, moi aussi il y a quelques années je suis passée de 0 à 2 enfants avec des jumeaux en aînés.

J'entends sa bienveillance pour moi dans sa question, mais ce que je me suis demandé après c'est pourquoi il ne m'interpelle que maintenant, alors qu'il me trouve un air apaisé, puisqu'il m'a vue en souffrance.
Est-ce que je fais cela moi aussi avec les autres?

2 commentaires:

Telle a dit…

Gloups...

je sais que je fais ça moi aussi, quand je me sens impuissante, que je ne peux aider les gens alors que j'aimerais leur apporter mon aide...

gloups et regloups.

Contente de lire que tu vas mieux

;-)

Marijo a dit…

Le monsieur il a vu juste alors ?
tu es apaisée
et c est tant mieux