mardi 24 mars 2009

Garde alternée

Toute la semaine dernière, du dimanche soir au samedi, nous avons eu une amie à la maison. Jusque là, rien que de très banal.
Si ce n'est qu'elle n'était pas en vacances.
Tous les matins après le petit déj' à 7 elle partait au boulot, en rentrait le soir, avec ou sans un brin de courses, après un dîner ailleurs ou pas.
En instance de divorce, elle a commencé la garde alternée. Nous aussi. Elle de ses deux filles de 6 ans et demi, nous d'elle.
Ses filles restent pour l'instant dans le domicile conjugal, ce sont les parents qui bougent une semaine sur deux, en tout cas cela commence comme ça entre eux.
Je ne me prononce pas sur le bien/pas bien de ce système, j'ai bien un avis à ce propos mais ce n'est pas le moment de poser cette réflexion-là. Je ne me demande pas-même combien de temps cela durera, je ne m'en inquiète pas. D'autant que les boulots des deux protagonistes sont sacrément malmenés en ce moment - foutue crise.

Ma maison-auberge est ouverte à mes amis.
Surtout quand ils sont aussi facile à vivre.

Je me disais quand même que cela ne doit pas être évident de côtoyer 4 mouflets toute la semaine sans avoir les 4 siens (elle a aussi 2 plus grands enfants, des ados, qu'elle a aussi une semaine sur deux depuis 10 ans). Elle n'en a jamais parlé. Et je vois bien comme elle les aime aussi les nôtres, pour ce qu'ils sont chacun. Qu'elle ne les a jamais regardé comme les non-sien.
Moi aussi je l'aime tant cette femme, qui a la naissance de mon 4ème garçon m'a offert un cadeau en l'illustrant d'un "pour la fille que tu n'auras jamais et qui est en toi" que je n'oublierai jamais.


Depuis quelques temps nous côtoyons beaucoup de personnes divorcées ou en cours de divorce. Fait de société peut-être. Mais je peut-être aussi savons-nous les accueillir.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Sans porter aucun jugement sur cette situation douloureuse, je trouve très surprenante cette décision de laisser les enfants dans le domicile familial, l'ancien domicile commun... Je n'avais jamais entendu parler d'une telle possibilité.
Il me semble que chacun des parents doit avoir envie de se reconstruire dans un nouvel espace, où démarrer une nouvelle vie, de nouveaux rythmes familiaux... Vivre une semaine sur deux avec ses enfants dans l'ancien espace chargé de souvenirs, et se reconstruire seul dans un espace nouveau et vide, cela doit être dur...
Heureusement que vous êtes là accueillir votre amie, afin qu'elle ne se sente pas trop seule dans ces premiers moments difficiles. Et oui, cela doit être très délicat pour elle de partager votre bonheur, votre unité... Peut-être est-ce parce que vous le vivez humblement ? C'est si difficile de partager son bonheur avec des personnes qui souffrent, je pense que cela doit requérir beaucoup de tact, d'oubli de soi...
Céci.

peaudane in NY a dit…

Il faut avoir les moyens d'assumer 2 logements, et en ce moment aux etats-unis les chiffres des divorces sont en baisse, a cause de la crise.
Les couples restent sous le meme toit, car les deux epoux ne peuvent se permettre de payer chacun leur logement, pas facile non plus comme choix de vie, de continuer a se cotoyer !!!

Plume a dit…

On reprend la garde ce soir, jusqu'à mercredi soir cette fois.
Qui se sépare s'apauvri, c'est sûr et certain!